Oups....

Comme tous les jours Ayael se leva, déjeuna avec un livre dans la main et s’habilla. Elle détestait s’habiller et surtout cette manie que les gens avaient de juger une personne sur son apparence. Attrapant un tailleur beige elle l’enfila tout en se coiffant et se hâta d’aller au travail. Comme d’habitude elle était en retard, mais heureusement personne ne lui fit de remarque, sans doute trop habitué à la voir arriver après l’heure prévu.

La matinée se passa le plus tranquillement du monde mais Ayael ne vit pas le temps passé. Elle allait et venait à travers les rayonnages de l’immense bibliothèque aidant les étudiants à trouver les documents qu’ils recherchaient et conseillant les plus jeunes pour leurs lectures. Ayael aimait beaucoup son métier et ne l’aurais échangé pour rien au monde. Elle rêvait juste de pimenter un peu sa vie, de ne plus être ordinaire. C’est pour ça que lorsque se fut l’heure de sa pause elle courut dans la salle des archives fermés au publique et ouvrit un vieux grimoire qui datait du moyen âge.

Elle le posa sur la table avec d’infinie précaution et le feuilleta rapidement pour arriver à la page qui l’intéressait. Elle sortit ensuite un calepin et commença à reproduire les symboles qu’elle voyait. Elle n’avait pas le droit d’emporter le livre avec elle, alors elle recopier tout sur ce petit cahier et l’étudier chez elle. C’est comme ça qu’elle avait appris une langue étrange que les chercheurs nommaient « enochien », enfin les chercheurs étaient un grand mot, à vrai dire très peu de linguiste s’intéressaient à cette langue, elle avait donc du se débrouiller par elle-même au fil des années. Maintenant elle était plutôt doué et savait dire des tas de choses, mais surtout sa prononciation était parfaite. Enfin… N’ayant aucun point de comparaison elle l’ignorait encore. Elle achevé de dessiné un étrange symbole quand elle remarqua que sa pause était terminé depuis deux bonnes minutes. Elle posa donc son carnet avec précipitions et referma le grimoire avec le même empressement. Elle était tellement maladroite qu’elle réussit à se couper avec les ferrures qui servaient à fermer le grimoire.

Elle retira précipitamment sa main horrifié à l’idée d’avoir sali se livre rarissime. Elle ne s’en aperçut pas, mais du sang s’échappait de sa blessure et gouttait lentement sur son calepin. Il y eu alors une grande lumière blanche qui aveugla totalement Ayael. Celle-ci surprise et désorienter tomba à la renverse. Lorsque la clarté fut un peu dissipée elle put apercevoir une personne debout sur le bureau. Un homme avec les cheveux brun et un imperméable beige, plutôt beau garçon elle devait l’avoué, même si à cet instant elle ne pensait pas vraiment à ça. Toujours par terre elle cligna des yeux plusieurs fois, la bouche grande ouverte.

D’après le livre, cette rune servait à invoquait un ange sur terre pendant une journée, ou il ne pourrait se téléporter nulle part. Elle n’y avait pas cru, et la personne en face d’elle ne ressemblait pas à un ange mais bon…

Pendant un instant elle se demanda ce qu’elle devait faire, agenouillée devant lui, faire un signe de croix ? Complètement abasourdit elle se contenta de laisser sa bouche parler toute seule.

-Je… Vous… vous êtes un ange ?
Puis elle se redressa et se mit à parler très vite…
-Je suis ravis de vous rencontrer, je m’appelle Ayael, mais vous pouvez m’appelez Aya, je suis bibliothécaire mais c’est ma faute si vous êtes là et… Vous ne m’en voulez pas j’espère ? Je suis désolé si je vous ai déranger je ne voulais pas, enfin je veux dire que je croyais que ça n’allait pas marcher sauf que vous êtes là alors…

Elle préféra stopper son discours décousu avant de faire une bêtise et regarda autour d’elle désœuvré. Puis une idée lui vient à l’esprit : et si elle avait une hallucination ? Certes elle croyait en dieux mais c’était tellement incroyable…

Lentement j'avançais dans un couloir sans fin. Conduisant a l'une des divers bibliothèque du paradis. On m'avait dit aujourd'hui de rangée de vieux parchemin aussi anciens que le monde lui même. Évidemment personne n'avait voulu faire cette tache, donc, je m'étais volontairement proposer pour le faire. De toute façon aujourd’hui pas de mission sur terre prévu non aucune pour moi. Je rejoignais donc au alentours de 14H le bureau dans lequel était disposer toute sorte de bibliothèque. A ma droite ce trouvait un léger tabouret sur lequel se trouvait un vieux livre. J'ignorai d'où il venait. Je le pris avec grand soin. Soufflant dessus afin de faire partir la poussière qui s'y était accumuler depuis les ages. Etranges. Personne n'avait pris la peine de le ranger a sa place. Pourquoi ? J'haussais simplement les épaules puis étudia la cote afin de le remettre a sa place. Manque de bol pour moi la cote indiquer le numéro 1880. Hors d'après mes connaissance 1880 était dans l'autre pièce. Donc j'en jugeait donc que ce bouquin n'avait pas sa place ici. Le prenant contre moi j'avançais lentement vers la pièce portant le n°24. M'arrêtant devant la porte j'observais une nouvelle fois les étagères. Beaucoup plus haute a présent que les précédentes. Je soupirais. Ma journée allait être gâcher tout sa a cause d'un foutu livre pas placer au bon endroit par la nouvelle génération qui n'en faisait qu'a leur tête. Remarque je pouvais parler. Là dessus, il valait mieux que je me taise. Ce que je fis d'ailleurs.

A présent, je m'étais aventuré par delà les grande étagère d'or du paradis dans lequel je me trouvais. Décidément je comprenais pourquoi mes confrères avait gentiment décliner l'offre de remettre de l'ordre dans cette réserve. Évidemment le plus idiot avait accepter. C 'était tomber sur moi. Mais si je me trouvais là, c'était avant tout parce que Dieu l'avait voulu. Je ne voyais que cela comme hypothèse. Un soupir de contentement franchit inaudiblement mes lèvres pour un simple mortel. Je venais de trouver le numéro 1880 et me saisit d'une grande échelle pour déposer le livres a son bon emplacement. Une fois fini je me frottait les mains de contentement, puis commençait a descendre de léchelle quand brusquement ma petite veilleuse qui se mettait parfois en marche dans ma tête m'indiqua la terre. Non ce n'était pas Dean. Pas la sonette d'alarme habituelle, c'était quelqu'un d'autre. Une personne qui ne savait pas très bien ce qu'elle faisait. En une fraction de seconde je disparut de l'echelle ou je me trouvais pour apparaître...Dans une bibliothèque semblable a la première. C'était clair net et précis, la prochaine fois...les supérieurs irait ce faire voir et rangerait leur bibliothèque eux même. Ou alors on m'augmenterai mon salaire tiens. Bonne idée que je gardais au coins de ma tête. Quand soudains, une jeune humaine puisque tel en était une apparut devant moi. Bien qu'elle fusse déjà lorsque j’eus apparut certainement. Je croisais les bras, pas vraiment content de cette brusque farce si tel en était le cas. La première question de l'humaine visiblement était de savoir si j'étais bel et bien un ange. J'avais comme l'envie d'y répondre que j'étais un cousin éloigner du président Obama, mais bien sur nous ne pouvions mentir sur notre véritable identités. Je soupirai une nouvelle fois puis j'allais commencer par mon traditionnel discourt quand cette dernière pipelette. Aussi pipelette que lorsque Dean s'y mettait me dit qu'elle était heureuse de me rencontrer. Étranges ses humains étranges. Après tout, elle ne me connaissait pas, ou du moins pas encore, est elle était déjà ravie de me rencontrer bref. Je chercher a savoir la raison de ma venue ici. Donc j'attendis en silence qu'elle eut fini son discourt en mode complètement hystérique. Apparemment c'était bel et bien pas tout les jours qu'un humains rencontrer un ange dans cette ville. La voilà qu'a présent elle se fondait en excuse. Même si au fond de moi je savais que la demoiselle en question n'en avait pas besoin, je la laissais faire quand même afin de soulager sa conscience. Puis j'observais machinalement le livre lorsqu'elle me dit qu'elle était pas certaine que cela marcherai. Elle s'attendait a quoi... A Spiderman ? C'est bien ce qui me semblait, depuis quelques temps a présent les miens parlait d'une jeune femme qui pouvait parler notre langue . Visiblement il s'agissait bien d'Ayaël. Ici présente. Une fois que je fut absolument certain qu'elle eut fini son discourt digne d'une petite fille j'ouvris les yeux la fixant de mon regard bleu perçant puis répondit d'une voix parfaitement calme est sûre de moi, ne trahissant aucune émotion :

« - Je suis bel est bien un ange. Mon nom est Castiel » en même temps elle avait fait tout d'abord ses présentations j'en faisait de même : « - C'est donc a cause de vous que je suis ici... » visiblement elle c'était fondu en excuse, ne sachant pas que j'étais en plein boulot et que je devais remonter le plus tôt possible au Paradis je repris : « - Peut – importe...ne vous en faites pas » j'allais sortir quoi au patron...j'allais surtout me faire botter le train oui. Mais bon passons question d'habitude. Visiblement elle ne penser pas que sa allait marcher mais que voulait-elle dire par le ''sa ''. Je fronçais légèrement les sourcils puis continuer : « je ne vous suis absolument pas, que voulez vous dire par...Sa... » D'ailleurs j'ignorai complètement ou je me trouvais puis toujours de mon ton parfaitement froid je poursuivit : « j'aimerai bien savoir ou je me trouve. Pour repartir sa sera beaucoup plus pratique... » En général je savais d'ordinaire ou j'allais. Mais là c'était plutôt comique. Une simple mortelle qui m'avait invoquer. Alors la bravo Cassie, ta gagner le gros lot de ta journée. Les bras toujours croisé sur mon torse, je l'observais sans la lâcher des yeux attendant ses explications.

Malgré ses doutes Ayael préféra croire qu’il s’agissait bien d’un ange, elle ne voulait surtout pas l’offenser en le traitant comme une hallucination. Il semblait tellement réel après tout, elle mourrait d’envie de s’approcher et de le toucher mais elle s’abstint craignant sa réaction. Il répondit à ses questions avec un calme étonnant qui acheva de la convaincre qu’il s’agissait d’une créature céleste. Elle n’aurait pas pu inventer d’aussi jolies yeux, ou un charisme aussi étincelant. Alors qu’elle sentait une étrange paix intérieur envahir son âme et qu’elle commençait à se détendre, apaiser par la sérénité qu’il dégageait, il lui posa une question qui la remit mal à l’aise.

« j'aimerai bien savoir ou je me trouve. Pour repartir sa sera beaucoup plus pratique... »

Elle tourna machinalement sa bague puis après un cours moment de silence elle ferma les yeux et dit d’une voix anxieuse mais beaucoup plus calme qu’a son précédent discours :

-Eh bien… C’est SA dont je parlais tout à l’heure… Vous ne pouvez pas repartir… Du moins pas avant demain à la même heure. Elle baissa la tête penaude. Je suis vraiment désolé…

Elle était sincère lorsqu’elle prononçait ces mots, bien que l’excitation d’avoir un ange en fasse de soi soit présente, elle ne pouvait s’empêcher de regrettait son geste qui avait du contrarié une créature céleste.

Elle était responsable et comptait bien l’assumé, quitte à laisser l’ange passer sa fureur sur elle, et s’il avait la bonté de lui pardonnait elle ferait tout pour qu’il ne s’ennuie pas trop durant sont séjour sur terre. Evidement elle avait des milliers de question à lui poser sur l’enochien, les créatures mais l’idée de le faire ne lui effleura même pas l’esprit. Elle se sentait bien trop coupable pour le déranger encore à satisfaire sa curiosité.

Ignorant qu’il lisait dans les pensées elle se demanda se qu’un ange aimerait faire sur terre. Plein d’idée plus ou moins saugrenue lui passèrent par la tête, aller à l’église, se promener, faire les boutiques, manger. Si cela n’avait tenu qu’à elle, elle l’aurait trainé chez ce fabuleux marchand qui faisait les meilleures glaces du monde. Mais en l’occurrence elle doutait qu’aller manger des sucreries étaient sa priorité absolu, aussi se tut elle, perdu dans ses pensées, attendant fébrilement la réaction de l’ange.

Je regardais la jeune femme de mon regard impénétrable. Cherchant a analysés toute sorte de situation qui pourrait me faire retourner au paradis. Je n'allais pas rester bloquée sur terre a cause d'un satané bouquin. Est pourtant c'était bien la conclusion que je m'étais faite désormais. Les bras toujours croisée mon regard se promena ensuite sur la salle . Pas vraiment petite, pas vraiment grande non plus. Juste de taille idéale, un endroit assez convivial si je n'avais pas été de...mauvaise humeur. L'humaine me présenta des excuses de part son petit problème d'invocation....J'espérai que pendant ce temps personne ne se ramène a la bibliothèque est ne m'y trouve pas. Je soupirai, j'allais vraiment en prendre cher pour mon grade cette fois ci. Me resterai plus qu'a rendre mon rapport a mon supérieur hiérarchique et parler d'un vieux livre ancien capable de coincé un ange une journée sur terre. Ils riraient bien tiens, passant encore d'avantage pour un ange illuminé ou dieu seul sait quoi... Cette fois ci mon regard se posa sur le livre, lançant des éclairs de frustration, tout sa a cause de « Lui » ce vieux bouquin crasseux et qui ne tenait même plus debout. Je soupirai puis fit quelques pas dans la salle. M'arrêtant près de ce fameux livre afin d'en étudier le contenue. Décidément dans cette ville, tout semblait étrange, en plus des sorcières et de Lilith, voici maintenant un livre qui allait faire trembler les anges...Alors que je m’apprêtais a toucher le fameux livre en question je sentis dans ma tête de léger murmure d'un temps certainement plus reculé que le notre. Comme si c'est écrivains ne voulais pas que je me saisisse de l'ouvrage. Mais j'étais assez têtue pour ne pas reculer devant de simple murmure discret. J'approchais donc ma mains lentement vers le livre pour finalement la poser. Ignorant les voix dans ma tête. Un éclair s'éleva alors dans la pièce, pour finalement me retrouver assis par terre dos contre une étagère. En plus de rester coincer sur terre, je me faisais attaquer par un mystérieux ouvrage. Je me relever en marmonnant toujours de mauvaise humeur, ce qui ne risquer pas de s'arranger puis observa la jeune fille parfaitement calme quoi que...j'essayai avant tout de me contrôler afin d'éviter de lui faire d'avantage d'effet. Remettant mes idées en place je fixai le bouquin, qui était a l'origine de toute cette situation puis, me tournant vers la jeune fille :

« - comment êtes vous parvenus a vous trouvez en Possession d'un tel manuscrit... »La sur l'instant même l'envie de le brûler et ou de déchirez les pages si je le pouvais me traverser l'esprit. Mais me connaissant ce n'était pas raisonnable hors, il semblait que la jeune humaine devant moi était la seule a pouvoir tournée les pages du manuscrit sans qu'aucun n’indicent ne se produise. Du moins, si elle ne lisait rien. A savoir qu'autant tout les anges du paradis se retrouvant dans cette salle. C'était plutôt...étranges. Mais qu'est ce qui l'était, est qu'est ce qui ne l'était pas de nos jours. Je soupirai une nouvelle fois en espérant faire tomber ma colère puis reprendre calmement notre petit entretient imprévus.

Bon apparemment il n’avait pas envie de la griller sur place et préférait s’intéressait au livre responsable de tous ses malheurs. Etrangement le bouquin ne semblait pas d’accord, et lorsque Castiel tenta de l’ouvrir dans un bel effet de lumière, celui-ci se retrouva projeté par terre dos contre une étagère, Ayael lâcha un cri de stupeur sidéré et le regarda se redresser l’air de rien avant de s’adresser à elle.

« - comment êtes vous parvenus a vous trouvez en Possession d'un tel manuscrit... »

Il n’en fallait pas plus pour la faire sortir de sa torpeur. Elle était véritablement passionnée par son métier, et dès qu’il s’agissait de livre, elle n’avait plus aucune hésitation. C’était un sujet d’on elle était maitre et qu’elle adorait aborder. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme qu’elle lui répondit :

« -La bibliothèque l’a acheté il y a deux ans, il m’a été vendu par un Père propriétaire d’un couvent qui fermait pour une raison que j’ignore. Cela arrive souvent que des ecclésiastiques vendent leurs très vieux bouquin pour survivre, c’est comme ça que j’ai acquit la plus part des bouquins…»

Elle allait enchaîner sur l’histoire du livre en lui-même mais une voix masculine retentit dans le couloir.

-Ayael tout va bien ? Cela fait dix minutes que tu devrais être remonté !

L’arrivé de Castiel l’avait tellement perturbée qu’elle avait totalement oublié ce paramètre. Elle entendait distinctement les pas du directeur se rapprochait de plus en plus et cela la stressa encore plus. Cet endroit n’était pas accessible au public, comment allait-t’elle justifier sa présence ? En plus, comme il l’avait signalé elle aurait du retourner dans la salle commune depuis une bonne dizaine de minutes… Elle regarda autour d’elle totalement désespéré cherchant la solution miracle, mais ce ne fut pas le décor qui l’aida mais une sorte de voix dans sa tête. Elle aurait juré que c’était la sienne mais peu importe l’important c’est ce qu’elle lui soufflait. Elle n’était pas vraiment pour car elle détestait mentir, mais elle n’avait pas vraiment le choix, à circonstance exceptionnelle, réaction exceptionnelle.

Sans se soucier d’être électrocuter sur place elle se saisit du livre et le fourra dans son sac à main. Elle fut d’ailleurs étonnée par elle-même, jamais elle n’aurait traité un livre si rare et si fragile de cette manière, c’était comme si elle ne contrôlait plus totalement son corps…

Debout à côté de Castiel, elle fit un triste sourire au directeur en essayant de prendre l’air le plus fatigué du monde.

-Excusez moi monsieur le directeur mais je ne me sens pas bien, à t’elle point que j’ai du appelé quelqu’un pour me ramenez chez moi…

Le directeur parut surpris, et il jaugea tour à tour Castiel et Ayael qui demandait pardon à Dieu pour son mensonge éhonté. Elle priait aussi pour que Castiel ne la contredise pas, choqué par son geste.

-Eh bien… Je vais vous remplacer, rentez chez vous et reposez vous bien d’accord ?
Elle hocha la tête, et s’appuyant légèrement sur Castiel pour donner le change elle sortit en entrainant l’ange avec elle. Elle aimait bien le directeur, c’était quelqu’un de gentil et de tout aussi passionné qu’elle. Evidement la réciproque était vrai, même s’il lui arrivé d’être en retard, Ayael était si droite, qui n’envisageait pas un seul instant qu’elle ait pu mentir et se sentait vraiment désolé pour elle. Une fois dehors Ayael arrêta sa petite comédie et s’excusant au près de Castiel avec un teint très rouge tant elle était gêné par la situation.

-Je suis vraiment, vraiment désolé de vous avoir embarqué comme ça…

Elle venait soudainement de comprendre pourquoi elle avait volé le livre. Car oui elle l’avait bel et bien volé, même si elle avait la ferme intention de le rapporter, elle n’avait pas le droit de l’emprunter. Tant de pécher en une seule journée ! Elle allait en avoir des choses à raconter au Père dimanche…

-J’ignore ce qui c’est passé avec le livre. La langue dans laquelle certain passage est vraiment difficile, j’ai encore beaucoup de mal à lire ce qu’il y a écrit, sans parler de tous les symboles annexes. Mais peut être qu’à deux on peut comprendre ce qui se passe ? Après tout, tant que vous ne le touchez pas ça va non ?

Sans attendre sa réponse elle fit quelque pas et lui montra une belle maison semblable aux autres.

-J’habite juste là on y sera plus tranquille. Déclara t’elle avant de s’avançait dans la direction indiqué, elle se stoppa net en apercevant le panneau d’une très bonne pizzeria juste en face de la rue et se retourna vers Castiel son sac serré dans les bras.

-Au faite, vous avez envie de manger quelque chose ? Ou bien peut être que vous souhaitez aller à l’église avant ?

Elle n’osait pas se l’avouer mais elle était véritablement heureuse de la situation en faite. Elle se sentait étrangement bien, comme si l’aura angélique qu’il dégageait avait des vertus thérapeutiques, sans parler de cette sensation grisante que lui procurait l’impression d’être importante. Et puis un de ses rêves les plus chères étaient en train de se réaliser. Le surnaturel existait, et elle en avait la preuve formelle devant ses yeux. Sans oublier que la preuve n’était pas désagréable à regarder…

Rougissant légèrement elle tourna la tête attendant patiemment les réponses à ses multiples questions.

toujours impassible les bras croiser et le dos parfaitement droit, j'étais là a écouter les dire d'une simple humaine bibliothécaire face a un étrange bouquin. Qui visiblement elle n'en savait pas plus que moi sur ce qui venait de ce passer. Quoi qu'il en soit, j'avais bien enregistré la leçon. Ce livre aussi fascinant que mystérieux qu'il fut, ne se laisserai pas facilement attraper. Du moins, par un ange. C'est créateurs devaient certainement vouloir protéger certaine information qui ne devait pas tomber entre les mains de n'importe qui. Bien sur en tant qu'ange je me devais parfois de faire des choses pénible, nous ne sommes pas tout noir mais...encore moins tout blanc. Les humains avaient une vision plutôt positif et limitée de notre espèce, mais elle n'était que beaucoup plus positive que négative. Alors que la réalités pouvait être brutale s'ils découvraient notre existence. Une voix d'homme retentit ce qui nous sortit de notre réflexion un instant. Du moins elle. Pour ma part ma fascination sur ce bouquin l'avait bel et bien emporter depuis un bon moment. Un homme se planta devant nous, d'après son aura, il dégager un certain respect. Pas vraiment haut placé, mais...il avait l'air d'un type bien sympathique. Évidemment la journée allait être encore plus pénible que ce que je l'avais pensée. Rester coincé sur terre avec une humaine qui attirée les ennuis comme des petits pains... C'était mal barré. J'avais déjà beaucoup de mal a supporter la compagnie humaine alors la...chapeau. De plus elle semblait bien savoir mentir, les humains mentaient beaucoup, pour divers raison. Même si je n'en voyait pas l’intérêt. La jeune fille semblait finalement plus jouer la comédie qu'autre chose. Malade afin de rentrée chez soit. Je plissait légèrement les sourcils pour analyser la situation. Même si cela sentait le mensonge a plein nez pour un humain habiter, visiblement le bibliothécaire est patron de la jeune femme lui , plongea dedans la tête la première. Ne remarquant même plus l'absence d'un de ses manuscrits les plus précieux. Le patron accepta puis nous purent ensuite repartir sans soucis, enfin c'est ce que j'espérai, malgré que je n'aimais pas le mensonge je me souviens bien avoir mentis une ou deux fois lorsque j'étais en compagnie de Dean. Je pouvais donc ressentir ce que Ayael ressentais malgré tout.

Le soleil commencer a ce coucher alors que nous venons tout juste de sortir puis Ayael se confondit de nouveau en excuse. Elle regrettait profondément de m'avoir attiré dans de tel ennui de la sorte . Je m'arrêtais brusquement puis restant parfaitement droit comme lors de mon arrivé a la biblothéque je répondit d'une voix douce est rassurante a la foi : « ce n'est rien. Je commence a avoir l'habitude. » ce fut tout. Il fallait dire que je n'étais pas l'ange le plus bavard. Ni même celui qui aime parler pour ne rien dire est ou sortir que des phrases idiotes. J'inspirai profondément avant de poursuivre : « ce livre est tout simplement protéger. Comme une sorte de bouclier d'auto défense. Sa langue est une langue aussi ancienne que le monde lui même, il s'agit de notre langue. Je parle donc l'enochien couramment sauf que j'ignore tout simplement pourquoi ce livre est ainsi protéger s'il est écrit en langage angélique. Je pourrais éventuellement vous aidez puisque visiblement c'est ce qui reste de plus sage est d'instructif a faire. » Nous continuâmes nôtres petite promenade jusqu'à un immeuble qui donner face a une pizzeria quand elle m'invita a manger avec elle. Évidement avec Dean cela ne posait pas de problème il savait que je n'avais pas besoin d'alimentation. Mais l'humaine semblait ne pas être au courant. Levant les yeux au ciel je lui répondit d'un ton détacher : « pour ma part sa ira, nous ne ressentons pas ce besoin la. Mais si vous avez besoin de faire votre plein d'énergie. J'en profiterai pour traduire votre bouquin. Du moins une bonne partie. Qu'en dites vous ? » Je ne détacher pas mon regard, cette façon que j'avais de regarder les humains en profondeur était déjà quelques chose d’à part. D’irréel. Mais je n'y pouvais rien, je n'étais qu'un messager de dieu. Rien de plus. J'attendis donc sa réponse détachant finalement mon regard avec lenteur pour le reporter sur la pizzeria qui je savais faisait beaucoup envie a la bibliothécaire. J'attendis simplement son accord pour ensuite poussé la porte de l’établissement.

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