Lucifer Rising
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I miss You |Zooey|

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Anonymous

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I miss You |Zooey| Vide
MessageSujet: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeLun 19 Sep - 21:46

Quelques semaines auparavant

Silencieusement je me lève de notre lit double prenant garde à ne pas réveiller Zooey, je la regarde alors attristé mais avec amour. Elle ne semble pas avoir perçue mes mouvements, il faut dire que depuis quelques temps le peu d'entrainements que je fais portent leurs fruits et vu de ma capacité à tout apprendre rapidement en ce qui concerne la chasse que se soit le tir, la mémorisation, le combat rien ne m'échappe. De plus il semblait que ma petite amie avait réellement besoin de se reposer. La tristesse oppresse mon cœur, une part de moi se déchirait en m'apprêtant à faire ce que j'avais prévu depuis une paire de jours. Tout est prêt, nouvelle voiture avec de quoi voyager dedans, fausses cartes d'identités, de crédit. je l'aime à la folie, la soirée que nous avons passé la veille ensemble a été merveilleuse comme à son habitude et nous l'avons terminé ensemble blotti l'un contre l'autre dans mon lit. Je n'avais pas hésité à lui confier les doubles de mon appartement, j'ai confiance en elle, elle représente tout et c'est justement pour cela aussi que je m'apprête à mettre les voiles.

Avec moi Zooey a dix fois plus de travail en terme de chasse, il semblerait que j'attire tous les phénomènes surnaturels comme le vinaigre attire les mouches. Je sais quelle ne tiendra pas la cadence longtemps entre chasse et bar et que tout cela est de ma faute que mon statut de prodigue nous met en permanence en danger et ça je ne peux le tolérer. Le temps de trouver comment ôter ce panneau indicateur lumineux au dessus de ma tête qui annonçait à tous les démons où je me situais, je me devais de rester loin d'elle. Nous avions essayé beaucoup de sort, mais mes pouvoirs étant angélique cela n'avait en rien suffit. je ne lui avais rien dit, elle n'aurais admis mon éloignement la connaissant, elle allait m'en vouloir mais si pour son bien je devais souffrir de ne plus la voir et bien j'étais déterminé à le faire. Même si la douleur n'était que mental, physiquement je ressentais presque comme une déchirure au niveau de ma poitrine. Je me maitrisais alors déposant ma gourmette à ses côtés lui murmurant que je l'aimait avant de lui dérober un baiser furtif, peut-être le dernier avant de m'esquiver comme une ombre dans les ténèbres de la ville de Salem.


5 semaines et 3 jours plus tard...

Ces 38 jours avait représenté la période la plus morose et la plus longue de toute ma vie. je n'étais plus que l'ombre de moi même, il était loin le Ryan joyeux écumant les fêtes et s'habillant à la pointe de la mode. A présent je m'habillais de couleur sombre, en fait le noir faisait parti intégrante de moi et révélait mon caractère austère du moment. Un panneau "Bienvenu dans l'état du Kansas" m'accueillais, je n'avais même pas le coeur de me réjouir. Combien de kilomètres avais-je parcouru depuis que je l'avais quittée ? je l'ignorais. je n'avais qu'une obsession rouler encore, puis chasser et chercher comme me dissimuler mais de ce côté là je ne trouvais rien. Les démons ou autres créatures affluaient toujours à gogo alors sans cesse je me déplaçais couvrant mes traces. Dans le domaine instinctivement je m'étais débrouillé, j'étais dans une nouvelle voiture ayant abandonnée la précédente, chose que je faisais tout les trois jours. On était jamais assez prudent. je sentis mon portable vibrer, nul besoin de savoir qui tentais encore de me joindre c'était elle Zooey Griffin ma moitié. Une énième fois je laissais le répondeur prendre son message n'ayant pas la force d'entendre sa voix sous peine que tout mes convictions s'effacent. Le panneau d'une ville m'apparus tant mieux, je pourrais poser pied à terre le temps d'une nuit, j'avais grand besoin de dormir . Je trouve un motel de classe normal c'est pas le paradis et très loin de la propreté de mon appartement mais ça fera l'affaire.

Je paye une semaine pour que le gérant garde le silence, toujours payer un liquide au moment d'ouvrir mon porte feuille je tombe sur une photo de nous deux. Le réceptionniste me félicité d'avoir une amie aussi jolie, j'acquiesce silencieusement. Je pénètre dans la pièce, un lit simple m'y attend, une petite salle de bain c'est pas le grand luxe mais j'ai une fenêtre donnant sur le parking. j'ouvre mon sac en extrait du gros sel et une craie et je commence à établir les protections autour des murs pour m'éviter de trop penser. Une douche et je m'écroule sur mon lit, néanmoins malgré la fatigue de rouler et des nombreuses chasses je ne parviens pas à rejoindre Morphée. Toutes mes pensées ne sont dirigées qu'une seule personne, je contemple la photo inlassablement. je ne vis plus je survis dans l'espoir de trouver une solution, mais peu à peu je le sens je décroche. pas d'elle ça jamais, mais je chute inexorablement. Elle me manque tant, mais je ne peux me résoudre à rester auprès d'elle, je n'ai pas envie qu'il lui arrive quoique se soit. Je suis désemparé...
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I miss You |Zooey| Vide
MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMar 20 Sep - 0:40

Before

Encore une belle journée s’était écoulée, bien qu’épuisante je l’oubliais en retrouvant les bras de Ryan, comme chaque fin de journées. Le soir venu nous avions profité de chaque instants tous les deux, jusqu’à être serrés l’un contre l’autre, endormis. Depuis que j’étais avec lui j’avais retrouvé une sérénité rare et dont je profitais, dormant à poings fermés, au creux de ses bras dans lesquels je retrouvais mes repères et tout le réconfort dont j’avais besoin.

Les lueurs du jour étaient venues me réveiller, transperçant les voiles. J’ouvrais doucement les yeux, et un certains inconfort commencer à me saisir l’esprit, je passais ma main vers l’oreiller là où, en général je retrouvais chaque matins la sienne, ainsi je pouvais la serrer et me retourner vers lui pour lui prouver mon amour. Etonnement ma paume tapotait dans le vide. Je me mettais assise et me retournais, contemplant la place vide, seule dans le lit. Peut-être qu’il s’était finalement levait plus tôt. Je dégageais doucement la couette et sentais quelque chose de froid saisir mes doigts, sa gourmette, celle qu’il avait toujours au poignet et qui ne le quittait jamais. Je la prenais et posais mes pieds nus à terre, me redressant en m’étirant un peu. J’allais donc à la cuisine, le cherchant du regard, prononçant son nom, me dirigeant vers le salon, toujours personne. Au fur et à mesure que je scrutais les recoins de l’appartement mon inquiétude grandissait. Quelques secondes plus tard, après un moment de réflexion, j’attrapais mon téléphone et composais son numéro, j’avais attendue, attendue, jusqu’à entendre le répondeur. Un froncement de sourcils vînt gagner mon visage, et je replongeais dans une réflexion brève, il m’avait déjà parlé du danger que cela représentait, tous les démons qui en voulaient aux prodigues … Je crois qu’un millième de secondes me suffisais pour comprendre.

Mes yeux s’écarquillèrent alors, et je m’interloquais, lâchant mon téléphone et me précipitant vers la chambre. Les deux portes de l’armoire se claquaient quand je les avais ouvertes, toutes ses étagères étaient vides. Je n’arrivais pas à le croire de mes propres yeux, je me reculais et sentais ma vue se troubler. Peut-être étais-je seule à cet instant mais je me répétais à moi-même des « non » pour essayer de me réveiller de cet affreux cauchemar. Encore pieds-nus je courrais vers la porte et dévalais les escaliers à une vitesse déstabilisante, mes mains vinrent frapper la porte pour l’ouvrir rapidement, et je faisais quelques pas, complètement perdue, déstabilisée, j’essayais de l’appeler de toutes mes forces, probablement jusqu’à la dernière. Je n’arrivais plus à contrôler quoi que ce soit, des larmes coulaient le long de mes joues, je continuais pourtant à guetter le moindre signe de sa part, rien, une douleur insoutenable vînt empoigner mon cœur m’arrachant encore tout l’espoir que j’avais de le voir arriver. Il me fallut plusieurs minutes avant de me résigner et je remontais les marches pour me retrouver dans l’appartement, la porte claqué je fermais à double-tour. Puis je m’adossais à la porte pour me laisser glisser me repliant sur moi-même et me laissant pleurer.
Il savait pourtant à quel point je l’aimais, pourquoi j’avais tant besoin de lui pour continuer à vivre, la dernière chose que je voulais s’était de le voir partir… Je ne savais pas à cet instant s’il avait oublié tout ce que je lui avais dit ou s’il voulait vraiment partir, ne voulant plus rester avec moi.

Now

J’avais cru avoir vécu le pire dans ma vie, suite à mes parents, mais je me suis très vite rendu compte que la perte de Ryan me rendait bien plus triste que je n’osais l’imaginer. J’avais appelé Gabriella, et lui avait dit, que pour moi, il était hors de question que je vienne travailler. 38 jours exactement que je n’avais pas remis les pieds au Coffee-Time, ni ailleurs en ville, à vrai dire, depuis le … départ de Ryan, ma vie était retourné au stade : insomnie, plus de repas et la chasse. Certes j’avais eu des années pour chasser, mais cette période fût la pire, je n’avais jamais mis autant de volonté à vouloir tuer ces démons. A chaque fois je trouvais un bon moyen d’y mettre toutes les émotions que je ressentais, la colère, la tristesse, le manque … Il occupait toujours autant mes esprits, omniprésent dans tout ce que je faisais.
Je ne sais combien de fois je l’avais appelé durant ces 5 semaines, mais je ne pouvais pas m’arrêter, j’avais peur et je me sentais si vide, je ne pouvais plus rien faire sans lui, j’étais resté dans l’appartement, et l’avais laissé tel quel. Tous les soirs je regardais chacune de nos photos, et je composais son numéro et attendais, sa gourmette dans la main qui ne me quittait plus, fermant les yeux et suppliant qu’il réponde. J’avais une peur affreuse de ne plus jamais le revoir.
Encore un soir où il ne répondait pas, encore un soir où je pleurais, je voulais tellement lui dire à quel point je l’aimais et continuerais de l’aimer toute ma vie…

Ce soir, je l'appelais encore, et une nouvelle fois le répondeur s'en chargeait, comme tous les autres appels je laisser un messages mais celui-ci était bien différent, je lui rappelais tout ce qu'on avait vécu, à quel point je l'aimais, tout ce que je serais prête à faire pour l'aider, je ne pouvais plus vivre sans lui.
Le nombre de choses faites par amour sont incalculables dans ce monde, moi je voulais juste retrouver le mien, savoir où le chercher. Nos photos subissaient mes pleurs toute la journée, j'étais devenue une sorte de zombie sans but... et je parlais entre des sanglots qui me serraient la gorge :
"Ryan... Je t'en supplie répond-moi... Tu me manque tellement ... Je t'aime, l'as-tu oublié ?! ... Je t'aime Ryan.."
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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMar 20 Sep - 7:42

Les larmes au moment de la quitter avaient coulées encore et encore et encore, j'avais pris le volant ainsi la vue troublée. Je n'avais pus contrôler le flot qui avait coulé le long de mes joues, alors que je me dirigeais partout et nulle part à la foi rythmée par les musiques d'un chanteur français de palmas me semblait-il. J'avais roulé toute la saintes journée et c'était un shérif qui m'avais arrêté, il avait été plutôt sympathique avec moi. Il m'avait forcé à m'arrêter au café du bar histoire que je me repose dans l'une des chambres et que je mange un truc voyant mon état désastreux dans lequel je me trouvais. C'était ça ou une cellule pour la nuit, j'avais accepté morose et se fut ma première nuit d'insomnie depuis elles s'étaient presque toutes enchainées sur le même modèle. Soit je n'arrivais pas à dormir car des souvenirs et pensées d'elle m'assaillait, soit je parvenais à rejoindre Morphée pour ensuite rejoindre le roi des enfer lui même qui m'apportait des cauchemars. Je la voyais dans une toutes ces situations que j'avais a tout prix voulu lui faire échapper en m'enfuyant. Lâcheté ? Non, un jour essayé de quitter la personne que vous aimiez le plus au monde par instinct de protection, essayez et là vous n'oserez plus me traiter de lâche peut-être de fou car n'était-ce pas ce que je devenais par son absence ? Mais j'avais espoir, espoir qu'en me détruisant à cet instant c'était pour lui assurer un futur plus sur, un meilleur futur. Zooey n'aurait pas de mal à trouver d'autres prétendants, d'autres moins dangereux que moi et puis il y avait toujours Luke pour veiller ainsi que Neela et Gabriella. Quand à ma mère j'avais tout prévu, tout de fond en comble.

Mes paupières se fermèrent, j'étais épuisé autant psychologiquement que physiquement. j'enchainais inlassablement les chasses et les recherches ne m'accordant que peu de répits. Mon corps avait plus de faculté à suivre que la moyenne humain, mais à force lui aussi était à bout. Je sentis mes paupières être aussi lourdes que du plomb et je sombrais de nouveau vers les ténèbres, la promesses que mes démons intérieurs cette nuit encore viendraient me hanter et que nul sel ou eau bénite ne pourrait les repousser. Un hurlement retentit environ cinq heures plus tard dans la chambre, la voix avait appelé ma petite amie. Je m'étais réveillé en sursaut et en sueurs, avant de me rendre compte que c'était moi qui l'avait demandée dans un cri de détresse. Je l'avais vu se faire torturer sous mes yeux et par ma faute. J'étais retombé sur mon oreiller à bout de force mais le sommeil ne me guettait plus. L'aube du jour commençait à percer au loin éloignant tout ces cauchemars au fur et à mesure que le soleil se levait. La Terre continuait de tourner indifférente au sort de ses propres habitants.

Ma main cherchait à taton mon cellulaire posé sur ma table de nuit, c'était la seule chose mise à part quelques vêtement et cette photo que j'avais conservé de ma vie d'avant. J'avais de la difficulté à la jeter car c'était le seul lien qui me reliait encore à elle. C'était ma bouée, celle d'un naufragé en perdition dans des eaux profondes et sombres. Je consultais la date 19 septembre et mon sang se glaçait, aujourd'hui c'était un jour bien particulier l'anniversaire de Zooey. Je remarquais un nouveau message sur ma boite vocale et soupirais, encore elle depuis 38 jours ma boite vocale ne s'était rempli majoritairement que de ses messages. D'autres avaient essayés, mais elle elle s'acharnait. Je n'avais pas la conviction nécessaire d'écouter sa voix pas après cette sombre nuit, trainant des pieds je me glissait sous le jet brulant de la douche qui fouettait ma peau. J'aurais tant souhaité que l'eau emporte aussi toute ma douleur et ma tristesse. Un homme m'avais dit il y a une semaine à peine que je devais me rattacher à la foi. Pourquoi se rattacher à cela, c'était de la faute de ses propres anges si aujourd'hui j'étais contrains de fuir celle que j'aimais. A quoi bon vivre ? Pour l'instant j'étais conduis par l'espoir de trouver une solution mais à mesure que les jours passaient, ma conviction de trouver quelque chose fondait comme neige au soleil.

Une chasse encore une, dans une maison toute à fait normale, un démon qui m'avais guetté et j'avais tué ce dernier ne ressentant rien quand au fait de l'exorciser. C'était devenu presque un geste machinal, autant que servir autrefois des cafés au coffee time. Je sorti de la maison, je chancelais j'étais torturé. Devais-ou non me résoudre à lui téléphoner ? Je me souvenais d'une promesse faite, celle de jamais oublier l'un de ses anniversaires. Machinalement mes doigts vinrent taper son numéro, nul besoin d'un répertoire je connaissais ce dernier par cœur quand à moi mon numéro était masque. Une sonnerie puis deux, trois et enfin une personne qui décrochait. Une voix brisée et usée, je ne connaissais que trop ce timbre de voix. Cela me replongeait dans le temps où j'avais passé des jours à la réconforter suite à cette autre nuit tragique. L'entendre me fit l'effet qu'un coup de poignard au cœur, je ne parvenais pas à dire quoique se soit, je du m'appuyer à ma voiture pour ne pas que mes jambes se dérobent sous moi. Même les deux mots "Joyeux anniversaire" avaient bien du mal à sorti. Hypocrite de la quitter sans un mot et lui souhaiter de vivre une année de plus non ? De lui dire que son cadeau, un collier que j'ai acheté se trouve dans sa propre maison sur son lit accompagné d'une carte faite main. De lui dire que je l'aimais et que c'était pour cela que je faisais ça...
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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMar 20 Sep - 23:42

J’avais reposé mon téléphone sur la table basse et m’étais assise sur le canapé, les mains jointes sur mes genoux, baissant la tête et laissant mes larmes parcourir mes joues, meurtries après toutes ces heures à pleurer. J’étais plusieurs fois sortie pour prendre l’air, croyant que cela me ferait oublier tout ceci, mais en vînt. Je n’adressais ni regard, ni bonjour, je marchais sans but et plongée dans mes pensées aussi froides les unes que les autres. Je restais donc assise sur ce sofa, pleurant mes heures passées seule. Je serrais sa gourmette dans ma paume, à en imprégner la marque des maillons en argent. Je décidais de m’allonger un instant, préférant fermer les yeux devant la situation. Je savais que je devais l’affronter mais c’était bien trop dur pour mon cœur. J’avais eu le temps de mettre mon pyjama, un shorty et un débardeur, même s’il faisait froid cela m’était égal. Je plongeais donc dans un sommeil léger mais bien trop profond qui faisait jaillir à nouveau le même rêve ou plutôt cauchemar.

Sans cesse mon subconscient me rappelait le jour où nous nous sommes avoué nos sentiments, la soirée passée et ce qu’il m’avait dit. La suite était bien plus horrible je revoyais ce matin où je m’étais réveillée sans lui, avec cette impression d’être coupable. Mes yeux s’ouvraient, noyés par des larmes, et je me redressais soudainement, regardant autour de moi, espérant que tout ça n’était qu’un rêve depuis le début. Mais mes espoirs n’étaient jamais fondés, je redescendais très vite, je préférais me lever et aller me chercher un verre d’eau. Je trempais à peine mes lèvres et me voilà déjà à vider le contenue dans l’évier. Je traînais doucement les pieds jusque dans la chambre, et là je choisissais un jean et un haut, nonchalamment, épuisée jusqu’au plus profond de mon âme. Je déposais les vêtements sur le lit et me tournais vers le miroir, être face à soi-même la chose qui me répugnais le plus à cet instant. Ce que je voyais me prouvait mon aversion que j’éprouvais face à mon image. Le teint pâle, les yeux éteints, même après la mort de mes parents je ne m’étais pas vu comme ça. Je secouais la tête et me brossais les cheveux, saisissant une pince et les regroupant en un chignon relâché. Je tentais d’améliorer mon état physique, mettant des boucles d’oreilles et essayant de me maquiller pour paraître moins exténué. Je ne le faisais plus depuis longtemps, mais aujourd’hui c’était plus une obligation.

19 septembre, chaque année la même histoire : Bon Anniversaire Zooey. Je soupirais, je n’avais jamais compris pourquoi tous les ans il fallait me rappeler que je vieillissais ? Des pensées bien pessimistes certes, mais je ne les aurais jamais eu s’il aurait été là. Je prenais mes vêtements et les traîner jusqu’au salon, les posant sur le canapé. A peine l’avais-je fait que j’entendais le vibreur de mon portable retentir sur le verre de la table basse. Je m’approchais ‘appelant inconnu’, une personne voulant me souhaiter mon anniversaire sûrement. Je décrochais et d’une voix plutôt faible, plus habituée à parler, je lançais un « allô ?», rien, pas de réponse, ce qui m’amenais à me faire répéter une seconde fois. Et là, ma gorge se serrait, mon interlocuteur n’avait toujours pas parlé mais je savais que c’était lui, je le sentais…mes yeux commencer à se noyaient sous un flot de larmes, et ma voix faible prononçait, en détresse :
« Ryan ?? … Ryan si c’est toi, je t’en supplie reviens… »

Même si je n’avais toujours pas de réponse j’étais persuadée qu’il m’entendait. Je fermais les yeux un instant et continuais :
« Je t’aime Ryan, accroche-toi à ça, … ne l’oublie jamais.. »

Mes yeux s’étaient à nouveau ouverts et je m’asseyais, tremblante et je sentais mon sang battre mes tempes, désespérément je voulais l’entendre, écouter sa voix qui me rassurait et me manquait tant…Je l’aimais à un point de non-retour, au point d’en mourir.

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I miss You |Zooey| Vide
MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMer 21 Sep - 7:43

Rien qu'entendre son "allo" hésitant et brisé me fit mal, je ne lui avais jamais connu cette voie là était-ce de ma faute ? Oui j'en étais presque sur, je ne pouvais être que le seul responsable d'un tel désespoir. Je n'avais jamais douté de son amour attention si j'avais fais tout cela c'était parce que justement je savais que quoique je dise elle s'accrocherait à moi et ce bien que j'étais traqué à présent sans relâche mettant sa vie en péril. Je savais tout cela, je savais qu'elle n'hésiterait pas à foncer tête baissée dans l'espoir que ces démons ne reviennent jamais hélas vous en éliminiez un, un autre inexorablement revenait à la charge. Pouvait on réellement demander à l'être que vous aimiez le plus de se mettre en danger pour vous, de tout risquer ? Je ne pensais pas, je l'aimais au point de me résoudre à vivre dans la douleur de son absence, dans le froid en l'absence de ses sourires pour que ma petite amie puisse prétendre à être plus tranquille, pour qu'elle ait une chance d'avoir un semblant de vie normale. A mes yeux cela serait égoïste de la projeter dans mon combat, alors que moi j'avais déjà outre mesure profité de ma jeunesse, moi j'avais vécu, j'avais profité à son tour à présent.

« Ryan ?? … Ryan si c’est toi, je t’en supplie reviens… »

Mon visage reflétait l'état de ma conscience, il était torturé. ne se rendait-elle pas compte qu'à travers ses mots une foule de sentiments contradictoires s'agitaient en moi ? La joie d'entendre sa voix mais aussi la tristesse, la douceur d'être ces mots mais aussi la souffrance de l'entendre les prononcer. Peut-être n'aurais-je du jamais téléphoner, je savais bien que de toute manière mes convictions même éloigné d'elle à entendre juste sa voix, me paraitrait être bien égoïste. J'avais d'une part l'impression d'être un véritable tortionnaire, ce genre d'homme qui prenait un malin plaisir à manipuler leur partenaire et pourtant mon amour pour elle me rendait fou, il me faisait dépérir. Physiquement ma peau était encore plus blanche qu'avant, me donnant presque des airs de vampires de ces romans d'adolescentes. L'éloignement que je pensais être la clé pour la protéger ne me semblait plus être une si bonne idée. Pourquoi tous les êtres qui m'étais cher devaient ils s'éloigner de moi au risque qui leur arrive malheur ? Ce que je pensais être un don, ce que les anges m'avais attribué et en vérité était une malédiction. Je me sentais à l'instar de ces couples tragiques tel Roméo et Juliette. Tous les soirs je priais, je m'étais rendu dans des chapelles, des églises ou certains lieux sacrés à demander au comble du désespoir que l'on m'ôte ces pouvoirs, mais à chaque fois que je m'entaillais la main la plaie se refermais, brisant tout espoir de pouvoir retourner auprès d'elle.

« Je t’aime Ryan, accroche-toi à ça, … ne l’oublie jamais.. »

Un bruit sourd et métallique se fit entendre, je venais de m'assoir de force sur le capot de ma voiture ne tenant plus debout. J'étais bien trop fatigué par ces jours de fuite, par le manque d'énergie que je possédais en son absence et par sa voix qui me faisait flancher. Ma gorge était serrée, rare était les fois où je perdais mon sourire si caractéristique, mais loin d'elle c'était fréquent. Tout d'abord en s'éloignant de Salem et puis à présent je me sentais tout aussi incapable de refouler ces sanglots. Il le fallait j'en avais conscience, mais tout le surplus m'empêchais de contrôler ceci si bien que je sentis des perles salées dévaler mes joues. S'entendre dire qu'elle m'aimait malgré mon acte m'avais été inconcevable et pourtant sa voix insufflais une certaine douceur dans ses propos bien que je la sentais triste et malheureuse par ma faute. Il me fallut plusieurs minutes pour pouvoir enfin prononcer quelques mots, loin d'être ceux pour lesquels j'avais appelé afin de lui souhaiter un bon passage pour une nouvelle année d'existence. Ma voix exprimait désespoir et souffrance.

"Je ne peux pas, c'est pour te protéger crois..."

J'avais pris garde à voir si elle me traquait mais non, heureusement car dans le fond avec ses années d'expérience en terme de chasse peut-être finalement serait elle parvenue à remonter une piste vers moi et ce malgré mes capacités surnaturelles. Pourquoi ? J'étais persuadé d'une parti que mon subconscient me faisais faire de légère erreurs dans un seul espoir qui contredisait ma conduite, celui qu'elle me retrouve. je devais tout lui dire maintenant car il ne fallait pas que je rappelle. Quelques jours supplémentaires et si je reprenais le téléphone je risquais de craquer du surplus de solitude. Je devais lui dire que son collier, un collier que je l'avais vu observer se trouvait sur son lit ou plus exactement sous son oreiller avec ne carte dessinée main. je repris d'une grande inspiration essayant de contrôler les trémolos de ma voix et formant à peine une phrase cohérente tant j'étais sous le choc:

"Sous ton oreiller, regarde"
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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMer 21 Sep - 18:15

Le temps de décrocher : à peine une seconde, et je me retrouver face à un silence qui me pesais depuis bien trop longtemps à mon goût. Etais-je prête à lui parler ? J’avais eu 39 jours pour me préparer, mais au moment venu, tout ne se déroulait pas comme prévu. J’avais réussis à lui dire ce que je voulais : qu’il revienne, qu’il me manquait et que je l’aimais plus que tout. J’attendais sa réponse, à l’autre bout du fil je n’entendais que sa respiration et les bruits autour de lui, je n’étais pas dupe et je connaissais les chasseurs, il devait être au pied d’un hôtel, cherchant une nouvelle chasse.

La chasse justement, elle n’avait pas disparu de ma vie loin de là, et bien au contraire. Je ne m’étais jamais autant dévoué à traquer un démon. Et j’en avais tué plusieurs depuis, quitte à en faire fuir certains de la ville, mais même là cela ne m’avais pas freiné, je l’avais suivis jusque je ne sais où mais je l’avais tué, de sang-froid ? Non, par vengeance, j’en voulais un million de fois plus aux démons à présent. Ils m’avaient ôté mes parents, et avaient réussis à éloigner Ryan. La goutte d’eau qui faisait déborder le vase, ma haine se redoublait à chaque chasse, et les tuer était devenu une chose primordiale, loin derrière mon petit ami, mais je sentais tout de même une satisfaction en les voyants dépérir. Et après un moment silencieux son ténor retentissait dans mes oreilles, ce qui me fit flancher et fermer les yeux, laissant des larmes parcourir mes joues. J’avais du mal à respirer, c’était affreux.
« Ryan … crois-moi je t’en prie, j’ai tant besoin de toi, je ne tiens plus … dis-moi au moins où est-ce que tu te trouves ? S’il te plaît… »

Ces mots arrachaient à mon cœur une douleur immense, je le voulais tellement près de moi. Je savais aussi que si je m’étais décidée à le chercher, le pister et le retrouver, il aurait fuis. Par simple principe je ne voulais pas l’éloigner encore plus qu’il ne l’était déjà. Mais à cet instant mon raisonnement flanchait et je ne savais plus de quelle façon prendre cette situation…
"Sous ton oreiller, regarde"

Me demander de regarder sous un coussin ? Mais bon sang où avait-il la tête…Je ne le savais pas, mais je m’exécutais, et je me dirigeais vers la chambre, même abaisser la poignée fût compliquée, mes forces m’avaient quittées une à une en l’entendant parler. Je m’avançais alors vers le lit et soulevais mon coussin dans une lenteur mais une hâte certaine. Mes jambes vacillaient et je me mettais à genoux contre ma table de nuit, la seule vue d’une carte de sa part et d’un écrin me faisaient à nouveau étouffer un sanglot.
Je n’arrivais pas à bouger, le cellulaire toujours à l’oreille et un manque énorme, encore plus grave qu’une accroc à la marijuana, je tremblais et avais posais ma tête sur mes genoux. Ma voix avait baissé et je parlais difficilement.
« Je veux que tu sois là pour me les donner Ryan, je n’arriverais jamais à franchir cela sans toi, si le prix à payer pour te voir est la mort, tu le sais que je le risquerais … »

Ma main avait saisi la couette et je la serrais de toutes les forces qu’il me restaient, je n’en pouvais plus, c’était bien trop dur, jamais je survivrais après ça…Il fallait qu’il le comprenne, je ne voulais pas tuer le « nous » qui s’était installer et je voulais l’avoir, le plus rapidement possible.

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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMer 21 Sep - 19:50

Saviez vous de ce que l'on disait de ce couple d'oiseaux nommés inséparables ? Si l'un mourrait pour l'autre ça serait aussi le cas. En d'autres termes je voyais ma relation avec Zooey ainsi, si il lui arrivait quelque chose moi même je dépérirais. Plutôt rejoindre enfer ou paradis que de continuer mon existence sur cette terre sans sa présence, alors imaginez si en plus j'étais indirectement la cause d'un malheur lui arrivant ? J'avais lu deux ou trois choses sur les démons des carrefours pactiseurs. Je pense que je leur aurait sans hésitation vendu mon âme si cela aurait put lui permettre de respirer de nouveau. Même si pour cela je ne devais vivre seulement quelques mois près d'elle et que durant l'éternité je sois voué à être torturé par ceux que je traquais. Chaque secondes ou minutes auprès d'elle me semblaient irréelles. Un rêve, j'aurais défini ceci ainsi jusqu'à ce que je parte évidemment il y a 39 jours pour la préserver à partir de ce moment là le cauchemar c'était mise en place.

Depuis mes seules pensées allaient vers elle, mes seules occupations se révélaient être celles vitales et nécessaires puis il y avait la chasse. Elle occupait le moindre temps libre permettant de m'occuper l'esprit tout en me disant que chaque créatures ou démons tués ceci serait une affaire de moins pour elle. Je ne comptais plus les corps autrefois possédés que je laissais derrière moi ou le nombre de vie sauvées. Les démons que l'on m'envoyais étaient de plus en plus coriaces mais moi aussi. Fini les erreurs des premières chasses hésitantes, à présent je faisais cela avec aisance. J'enchainais froid et dénué de sentiments mes combats, ne m'arrêtant que pour laisser le temps à des blessures de se refermer un peu avant de foncer tête baissée. Une tête brulée voilà ce que j'étais devenu, de toute façon qu'avais-je à perdre aujourd'hui ? Qu'auriez-vous à perdre si vous vous rendez compte que par votre seule présence l'être cher à votre cœur, votre moitié était en danger de mort ? Je ne considérais pas seulement ces êtres maléfiques comme responsables de mes dons, j'en voulais surtout à ces plumés d'anges ! Ils vous attribuaient des dons que je considérais comme étant une malédiction et au moment de répondre de leurs actes devant vous, personne au bout du fil...


Ryan … crois-moi je t’en prie, j’ai tant besoin de toi, je ne tiens plus … dis-moi au moins où est-ce que tu te trouves ? S’il te plaît…

Nouveau déchirement en moi, mais ma conviction d'être un danger pour elle se renforçait. j'aurais souhaité lui dire qu'elle était importante pour moi aussi, que je ne tenais plus et l'aimais, mais c'était impossible. Je n'étais pas fier d'être parti comme un voleur mais je savais que jamais elle n'aurait accepté mes arguments. Zooey pouvait être butée, surtout quand il s'agissait des gens qu'elle aimait, je regrettais de devoir lui faire subir une nouvelle fis une séparation. Trop de gens proches l'avaient quittés, mais je me disais qu'à mon égard c'était nécessaire. Je l'avais quitté, mais personnellement en contrepartie je ne m'autorisais aucun plaisir ou autre état proche du bonheur, quand aux filles n'en parlons pas. Je préférais ne pas répondre à sa question quand au lieu où je me trouvais, elle serait trop capable de sauter immédiatement dans sa voiture pour débuter une traque. J'étais persuadé ou du moins je tentais de me persuader qu'avec le temps ses larmes cesseront de couler, qu'elle m'oublierait un jour pour pouvoir se trouver un homme à sa mesure. je lui indiquais le lieu de mon cadeau, c'était la seule chose qui était à ma portée, celle de lui offrir chaque année quelque chose. j'entendis dans le téléphone ses pas, la porte qui s'ouvrait et je me l'imaginais entrant dans sa chambre. Un lit double une pièce blanche et éclairée, une commode blanche et un miroir dont les contours sont recouverts de photos. Je distinguais les bruits étouffés que faisait ma petite amie et je me disais que là elle devais être enfin parvenue au lit. Je guettais une quelconque réaction qui ne tardait pas à venir, sa voix était faible et je percevais les sanglots que Zooey étouffait. Appeler ne me paraissais plus être une si bonne idée, peut-être ne m'étais-je pas assez éloigné d'elle, ma simple voix la faisait souffrir. De plus j'étais loin de me douter que à cause de mon appel, elle parviendrait à me retrouver.

Je veux que tu sois là pour me les donner Ryan, je n’arriverais jamais à franchir cela sans toi, si le prix à payer pour te voir est la mort, tu le sais que je le risquerais …

Le désespoir m'envahissait si bien que je prononçais plusieurs non à la suite pour lui faire comprendre qu'elle ne pouvait et ne devait pas dire cela. Je me battais pour qu'elle vive, je n'étais plus que l'ombre de moi même et voilà qu'elle insinuait ne pas être capable de vivre. Je ne doutais en rien de son amour, mais si elle m'aimait vraiment en dernier cadeau je souhaitais justement qu'elle vive. Je repris une inspiration, j'essuyais mes larmes et éclairais ma voix. Je me détestais moi même pour ce que j'allais dire mais je le devais. Je m'éclaircis la gorge et mit de nouveau un masque de froideur et de neutralité acquit depuis que j'étais seul. J'allais devoir jouer mon manipulateur, j'allais devoir appuyer là ou c'était nécessaire pour qu'elle m'écoute:

Fais moi un dernier cadeau je t'en pris si tu m'aime comme tu le dis, oublie moi et vit ta vie. Tu trouvera un type bien et tu surmontera ça, avec le temps tu m'oubliera. Tu es forte et tu réussira j'en suis sur. Merci de m'avoir laissé entendre ta voix une dernière fois, prend soin de tous le monde et de toi. je désactive ce téléphone dans deux jours. Adieu...

Sans ménagement j'appuyais sur le bouton rouge de mon téléphone et je le fixais tel un zombi. Soudainement ma colère se déchaina, je tapais dans ton ce qui me passait à portée de main. Je me moquais que mes mains soient en sang, j'avais besoin d'évacuer ce surplus de sentiments qui me hantaient. Il se mit à pleuvoir et je restais là me défoulant, je ne savais combien de temps j'y avais passé toujours était-il que lorsque je revins vers ma voiture un peu clopinant, dégoulinant à cause de la pluie et les mains ensanglantée le soleil disparaissait de nouveau. Machinalement je me dirigeais vers mon motel, j'y dormirais ce soir et le quitterais soit le soir même ou très tôt le matin, je ne pouvais rester en ces lieux.
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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMar 27 Sep - 18:06

Certains vous dirons que la vie est une simple boucle : naître ; vivre ; mourir, d’autres que c’est la chose la plus merveilleuse donnée par Dieu, ou encore qu’elle mérite d’être vécue parce qu’on en a qu’une. Il y a une multitude de philosophes, scientifiques qui se sont penchés sur ce fait, et pourtant je ne suis rien de tout ça et pourtant je sais que la vie n’est pas rose. Depuis que j’étais petite je le savais et j’ai eu de plus en plus de temps pour m’en rendre compte.

Je venais d’apercevoir la carte et le petit cadeau à ses côtés, j’avais flanché s’était bien trop fort pour moi. Chaque anniversaire il avait été là pour moi, en tant que meilleur ami certes mais il avait été là. Et, l’année où il devient mon petit ami il décide de partir, de ne plus être là et de rater mon anniversaire. Je ne pouvais m’empêcher de me reporter la faute, si je n’avais pas avoué mes sentiments il ne serait pas parti … Mais je l’aimais tellement, si je n’avais pas eu de regret c’était en lui disant tout ça et lui avouant qu’il était le seul à pouvoir remplir ma vie d’un tel bonheur si précieux et incomparable. Je venais de lui dire que je serais prête à mourir pour lui, il le savait et devait le savoir à nouveau, je me battrais pour lui. Je l’entendais alors se préparer à me parler, une inspiration se fit entendre.

Fais-moi un dernier cadeau je t'en prie si tu m'aime comme tu le dis, oublie moi et vit ta vie. Tu trouveras un type bien et tu surmonteras ça, avec le temps tu m’oublieras. Tu es forte et tu réussiras j'en suis sûr. Merci de m'avoir laissé entendre ta voix une dernière fois, prend soin de tout le monde et de toi. Je désactive ce téléphone dans deux jours. Adieu...

« Adieu » … ce mot était survenu comme ça. « Adieu » ?! L’entendre me décocha une interlocution et me fit ouvrir des yeux ronds, immergés par un nouveau flot de larmes. Je n’avais pas eu le temps de rétorquer que je n’entendais qu’une série de bip résonner. Je restais quelque seconde avant de me murmurer son prénom à deux reprises pour le crier ensuite, c’était certes inutile mais je ne savais plus comment gérer tout ça. Je me redressais et me hisser jusqu’à l’extérieur de la chambre. Je m’appuyais à l’encadrement de la porte et fermais les yeux un instant, histoire de réfléchir, même si dans ce cas-là il m’en était impossible. Je rouvrais les yeux et regardais le téléphone, je pouvais tracer l’appel, j’avais appris à le faire … mais s’il ne voulait plus me voir était-ce la peine ? … Au diable les conséquences et les répercussions sur ma personne, je branchais le téléphone sur un traceur de la police, que j’avais obtenu par ‘hasard’ et il ne me restait que quelques secondes pour y parvenir mais je devais arriver à ça, j’avais jugé bon de ne pas le faire jusque-là mais cela en était assez des bonnes convenances et du raisonnement. Mes larmes ne cessaient de couler et j’avais beau les essuyer, elles revenaient.

Le Kansas, voilà où il se trouvait, je fixais l’écran et ne mis que quelques secondes pour savoir ce que j’allais faire. Je me précipitais dans la chambre et attrapais un sac ou je mettais quelques affaires et nécessaire de chasse, sans oublier au préalable de m’habiller et de prendre le cadeau et la carte qui étaient sous mon oreiller, je les posais dans le sac et fermais la fermeture. Mes chaussures furent vites enfilées et je prenais mes clefs de voiture, et mon portable. Je fixais un instant le cellulaire et me tourner pour le jeter, Gabriella allait m’appeler et je ne voulais pas qu’elle me suive. Je fermais l’appartement et je me dirigeais vers ma voiture, je posais le sac côté passager et je contournais la voiture, j’ouvrais la portière et regardais autour de moi, et inspirais. Je ne m’attardais pas et montais pour m’attacher côté conducteur avant de démarrer et de me diriger vers le Kansas. Je n’avais jusqu’à présent jamais quitté Salem mais j’étais bien décidée à le faire, si cela me permettait de le retrouver je l’aurais refait encore et encore. Le soleil était à présent levé et il était 9h du matin, le voyage allait être long, et dur, j’allumais la radio et ne m’arrêterais que si j’aurais besoin de quelque chose. Peut-être croyait-il que je serais resté chez moi, sans rien dire, mais ce n’était pas ce que je voulais, ma vie serait avec lui et il le savait, je lui avait répété et je l’aimais plus que quoi que ce soit dans ce monde.


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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeSam 1 Oct - 20:50

Je n'avais jamais pensé que vivre se résumais à une simple boucle ou comme l'assimilait certaines personnes à un long fleuve tranquille. Soit nous parvenions tous plus ou moins au même résultat la mort, néanmoins cela n'empêchait nullement nos vies de différer du tout au tour. La vie à mes yeux était à long chemin semé d'embûches, avec ses carrefours décisif que vous pouviez arpenter seul, à plusieurs le temps de quelques mètres, ou à deux le temps de tout ce trajet. Durant des années je l'avais traversé avec Zooey à quelques mètres de moi, puis ensuite à mes côtés même si cela n'avait duré que quelques jours et tout au plus quelques semaines pour la première fois le brouillard qui m'avais alors entouré s'était quelque peu éclaircit. Mais à présent l'environnement qui m'entourais était devenu ternes, sans couleurs, avec un ciel sombre et de l'orage pour seule compagnie. Ce n'était pas qu'une image, mon 4x4 se frayait un chemin sous le déluge qui s'abattait sur moi allant de paire avec mon humeur actuelle. C'étaient ils accordés là haut ? Cela n'avait pas d'importance, plus rien à présent n'avait d'importance à mon coeur où du moins au peu qu'il en demeurait encore. Vivre ? Non, survivre ? Que faire d'autre et au possible emporter le plus d'âme démoniaque avec moi après tous c'était le destin que les grands de ce monde m'avais forgé, comment y échapper ? Je comprenais mieux Roméo et son désespoir , étions les tristan et iseult de cette époque ? Toute séparation nous serait-elle fatale ? Je me le demandais.

Perdu dans mes pensées je ne remarquais même pas qu'à présent les rues étaient désertes, combien de temps étais-je resté dehors ? Au moins 3 voir 4h, toute façon personne ne m'attendais en rentrant, alors à quoi bon se préoccuper de choses aussi futiles. Je me garais sur le parking mais n'en descendis pas tout de suite. Quelle ironie voici qu'à cet instant l'une de nos chansons passait à la radio, De palmas me semblait-il "regarde moi bien en face". Je restais là tête reposée contre le volant ne remarquant pas que la chanson était terminé depuis déjà un petit moment, se fut les phares d'un autre véhicule qui me sortirent momentanément de ma torpeur. Je me redressais et attrapais sans ménagement mon sac descendant de mon véhicule. J'étais dans un état déplorable, jean et veste ainsi que chaussures détrempées et boueuses. Mes mains étaient ensanglantées à force d'avoir frappées, plus j'étais fatigué plus ma faculté à guérir s'amenuisait. Quand à moi même je faisais peine à voir, mais personne n'était plus là pour me voir, j'étais seul malgré que ce monde comptais un peu plus de 6 milliards d'individus mais il suffisait d'une seule et unique personne et son absence, quel paradoxe.

Tranquillement je pénétrais dans le hall désert et le réceptionniste un gars un peu sympathique me regardait la bouche ouverte, puis un sourire chaleureux s'affichait sur son visage. Avant que j'eus demander quoique se soit et guettant son patron il sortit un verre de je ne sais où le remplissant d'un liquide aussi clair que de l'eau, je n'étais pas dupe vodka. Faiblement je souriais, mon visage et moi même n'étions plus habitués à pareille chose et sans ménagement je m'avalais le verre cul sec qui me resservit une puis deux fois me réchauffant de l'intérieur. Il m'en fallait plus que cela pour me mettre à terre, mais j'espérais que ce peu d'alcool dissiperait un peu mes angoisses. Le gars le tendit les clés de ma chambre, je m'en saisis le remerciant finalement j'allais peut-être rester un jour ou deux ici. Je serais tranquille avec la wifi et la discrétion des gens de cet hôtel, tant que tu payais on évitait les questions et j'appréciais. A vrai dire je pensais que c'était le fond de commerce du patron des lieux, vu les "couples" que je voyais parfois défilé quelque chose me disait qu'ils n'étaient pas vraiment fidèles.

N'ayant plus la force de monter quelque escalier qui soit, je me trainais dans la cabine d'ascenseur qui m'accueillit d'une de ces musiques habituelles, adossé contre le mur j'attendais patiemment que l'engin me conduise au dernier étage. Instinctivement je prenais toujours le dernier étage avec accès au toit et à l'escalier de secours, l'instinct de survie sans nul doute. Ma main vérifiait la présence d'un 45 chargé à l'arrière de mon jean me rassurant, à présent je dormais toujours avec une arme, je l'avais toujours sur moi et lors de ma douche elle était à portée de main. Calmement je foulais la moquette du couloir et arrivait devant ma porte je me figeait, une agrafe était à terre ceci ne pouvait pas être une coïncidence. Techniquement je plaçais toujours quelques indices au niveau des portes ou fenêtres que je vérifiais toujours pour être sur que personne n'avait pénétré dans ma chambre. L'adrénaline boostait mes gestes me faisant puiser dans le peu d'énergie qu'il me restait, je pointais l'arme sur la porte me collait contre le mur et l'ouvrit orientant un miroir dans ma poche vers la pièce. Je me figeais alors de stupeur face à ma découverte.
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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeDim 16 Oct - 4:48

Mes mains posées sur le volant, le serrant fermement, la radio allumée sur une station musicale. Mon sac posé sur le siège à ma droite, je m’imaginais déjà tous les sms et appels que je devais avoir reçu pour me souhaiter mon anniversaire. Et qu’est-ce que j’aurais pu leur dire ? ‘Désolée mais je ne veux voir personne aujourd’hui, je pars, mais on verra l’année prochaine’ ! Sérieusement, je me voyais mal rétorquer ceci.
Par prudence j’avais allumé le GPS de ma voiture, je savais que Gabriella pourrais me retrouver avec alors j’avais pris le temps, je m’étais arrêtée et avais noté l’itinéraire correct, puis un café et je me retrouvais à nouveau sur la route, la plupart du temps seule à sillonner le bitume. La journée s’était déroulée ainsi, je ne devais pas perdre de temps et je n’avais pas pris la peine de manger, je n’avais ni l’envie ni le besoin de manger en ces instants. Je voulais combler ce vide qui demeurait depuis maintenant plus d’une semaine, et je ne parviendrais pas à le surmonter plus longtemps, entendre sa voix, m’a donné le départ, un déclic, la force de pouvoir y arriver.

La nuit tombait et le froid aussi, je venais de clore les vitres de mon véhicule et allumer le chauffage. Lee froid était devenu encore plus glacial, je me rendais compte que tout pouvait absolument changer lorsqu’une personne si présente dans votre vie s’éclipsait. Durant tout le voyage je n’avais cessé de revoir chacun de nos moments, jusqu’à celui où j’entendais retentir le vibreur de mon portable. Je n’aimais pas rouler de nuit, je n’avais jamais aimé ça, pour oublier mes angoisses j’avais monté le son de la radio, et j’avais même tenté de me réciter plusieurs poèmes. A chaque fois, chaque minute, chaque secondes, son visage me revenait, son regard et son sourire…ses gestes, ses manies…

Il était 23h passé quand j’atteignais enfin ma destination, un vieil hôtel, sombre et délabré. Je prenais mon sac d’une main en retirant les clefs de la voiture pour en sortir et la verrouiller. Je m’avançais vers l’entrée en regardant le parking quasi vide qui m’entourait. Je ne préférais pas m’attarder, on ne sait jamais, à vrai dire j’espérais tomber sur un démon plus que sur un psychopathe sorti de je ne sais où. J’accélérais le pas et poussais la porte d’entrée, pour la refermer silencieusement derrière moi.
Je m’avançais alors vers le réceptionniste qui était aussi à la fois barman, majordome et gérant. Il me demandait si je voulais une chambre et, confuse, je lui répondais négativement. J’avais eu le temps de réfléchir à ce que je pourrais inventer pour berner le patron. Je l’informais juste que j’étais à la recherche d’un homme, et un non vient entrechoquer ses lèvres. Je me redressais et me résignais en sortant de mon sac mon portefeuille, posant 100$ devant lui, ça devrait suffire. Il se reprenait alors et j’apprenais qu’il l’avait vu et qu’il était ici. Je ne sais quel sentiment vînt emplir ma poitrine mais je n’arrivais presque plus à réfléchir. J’avais besoin de réponse supplémentaires, et c’est en demandant le numéro de sa chambre que je le regardais fixement, apposant une cinquantaine de dollars en plus sur le comptoir. De l’argent bien vite gaspillé, mais je ne pouvais perdre plus de temps que je ne l’avais déjà fait.

J’obtenais le numéro et sans perdre de temps j’empruntais les escaliers pour rejoindre le dernier étage. Je poussais la dernière porte puis me retrouvais dans un long couloir plutôt sombre et froid. Je le longeais d’un pas assuré mais lent, ma main se resserrais au fur et à mesure que je me rapprochais. Je ne pouvais imaginer sa réaction, ni cautionner la mienne…mais je devais le faire, rien ne m’arrêterais, même une perte de courage n’y arriverait pas. Je me retrouvais à présent face à la porte de sa chambre, mon cœur battait et renvoyait mon sang à vive allure dans mes veines, je pouvais sentir sa pression dans mes tempes.
En un geste, je levais le poing et frapper trois coups secs contre le bois vernis, pas de réponse, rien, même pas un bruit. Je me décidais et ma main venait de se poser sur la poignée froide de la porte. Je pressais cette dernière dans le vide, évidemment la serrure était close. Un court laps de temps s’écoula avant que je sorte une épingle pour crocheter le loquet. Le pan de bois s’entre-ouvrait devant mes yeux, et je me relevais en poussant la porte lentement, une main dans mon sac, sur l’arme que j’avais pris soin d’emporter.

Un rapide coup d’œil et le silence me prouvait qu’il n’y avait personne, je poussais la porte en la laissant simplement claquer contre le cadre. Je m’avançais et posais mon sac, je n’en croyais pas mes yeux, j’y étais parvenue, il pouvait arriver d’une seconde à l’autre, ou s’enfuir à nouveau, ce qui me stressais une nouvelle fois. Je ne m’attardais pas et tentais de trouver quelque chose qui me prouverais que j’étais au bon endroit. Les rideaux étaient tirés, le lit fait. Je me redressais et sans savoir pourquoi je sentis des gouttes d’eau chaudes couler sur mes joues. Je les essuyais d’un revers de main et resserrait ma veste autour de moi, j’allais l’attendre, jusqu’au lendemain s’il le fallait, malgré la fatigue, malgré la difficulté à surmonter ce moment.
J’avais déposé mon arme sur la table ainsi que mon sac, je pouvais entendre les voitures et motos aller et venir sur le parking mais je ne parvenais pas à écouter les sons provenant du couloir. S’il rentrait j’allais devoir lui faire face et retrouver enfin dont dépend ma vie.
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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeDim 16 Oct - 12:31

La musique de l'ascenseur m'avais rappelé à bien des égards celle de celui de chez moi, un fait peu marquant en apparence et pourtant. Je me souvenais avec exactitude de ce morceau de musique classique lorsque la cabine où j'habitais nous avait conduit à mon appartement ce fameux soir où je m'étais fait attaqué par un démon. A dire vrai j'aurais put vous énoncer le moindre détail de cette incroyable et époustouflante nuit. Ce fameux premier soir où pour la première fois nos corps s'étaient unis scellant à jamais nos âmes. Je me rappelais aussi que j'avais trouvé le voyage bien trop court de cet ascenseur l'ayant embrassé et me retrouvant bien frustré lorsque ce qu'il me semblait s'être déroulé à peine une seconde. Surprenant comme une simple compagnie pouvait changer à tout les égards bien des choses dans votre vie, que se soit la notion du temps, de l'importance, des sentiments. Quelques vers d'un poème prénommé j'ai rêvé de toi s'imposait à moi dans pareille situation. "Ton image est restée gravée dans ma mémoire. J'ai voulu t'échapper, te sortir de ma vie. Mais partout où je vais je ne pense qu'à toi .Et pourtant tu ignores combien je suis épris… ". Un poème n'aurait pas put mieux résumé mon état d'esprit du moment.

A présent collé contre le mur et armée pointée vers la porte cette dernière s'entrouvrit légèrement. A la découverte de l'être qui se tenait dans ma chambre, mes jambes menacèrent de céder. Comment était-ce possible ? Rêvais-je de nouveau ? Non impossible comment...Ho, j'avais vraiment été stupide sur ce coup là. Tout ces jours sans elle me revenais en pleine face. Tout cela avait-il donc été inutile ? Non dite moi que je n'avais pas souffert pour rien s'il vous plait. Je m'éloignais d'elle pour la préserver et voilà que ma petite amie fonçait tête baissée droit dans le danger. J'étais partagé entre un sentiment de soulagement de la voir ici dicté par mon cœur alors que ma conscience elle m'incitais à disparaitre une nouvelle fois telle une ombre. Seulement en vu du caractère obstiné de la brunette je savais qu'elle ne lâcherais pas l'affaire au premier échec. J'allais alors devoir la convaincre et surement me montrer un peu brusque mais je le devais pour son bien.

J'inspirais à fond tentant de calmer le rythme effréné de mon coeur, c'était toujours ainsi lorsque la chasseuse se trouvait à proximité de moi. Je me décollais alors du mur arme toujours en main mais qui se trouvait à présent le long de mon corps et je pénétrais dans la pièce le visage sombre. A sa simple vue ma volonté vacillais, néanmoins je tins bon. Je m'arrêtais alors sur le pas de la porte tenant à garder une certaine distance. C'était nécessaire sinon dans l'état actuel des choses je risquais probablement de craquer. Tout façon je devais faire peur à voir étant trempé, les mains couvertes de sang et boueux. Il fallait que je sois à l'exact opposé de l'homme qu'elle avait put aimer, même si lui briser le cœur me dévastais. Pour sa simple sécurité j'étais sincèrement prêt à tout, même à signer un pacte avec l'un de ces démons des carrefours. J'étais prêt à tout détruire en moi et à être un inconnu pour moi même. Je ne doutais pas du fait qu'elle trouverait un homme qui pourrait l'aimer sans la mettre en danger, il suffisait de la regarder pour en être assurer.

Aucun sourire, je le fixais le regard sombre. Elle semblait être épuisée et son teint était plus blanchâtre que habituellement mise à part ses cernes qui tranchaient nettement avec celui-ci. Zooey avait perdu du poids ça ne faisait aucun doute, il me suffisait d'un coup d'oeil pour le savoir. J'aurais put vous redessinez son corps avec exactitude tant je l'avais observé jours après jours, nuits après nuits. Ses yeux étaient rougis, la seule fois où je l'avais vu dans pareil état c'était lorsque les policiers avaient emmené les filles à la maison juste après la découverte des corps de leurs parents. Mais aujourd'hui la personne qui réconforterait la patronne du Coffee Times, ça ne pouvait être moi et ce même si cela me coutait énormément. Gabriella, ça serait à elle d'assurer cette tache ainsi qu'à Luke, je me promis intérieurement de leur envoyer un message pour leur signaler où se trouvait la protagoniste. Je fis quelques pas pour me saisir d'un sac déjà tout prêt avec les choses essentielles dedans, quand aux vêtements présent dans la penderie se trouvant à côté de Zooey je pouvais bien les laisser. Toute façon je n'avais pas la force mentale de me rapprocher davantage et puis des habits ça se rachetaient à l'aide d'une fausse carte de crédit. Sac en main, je récupérais tout de même quelques objets sur la commode de l'entrée, lui tournant le dos, d'une voix neutre j'énonçais:


La chambre est payée pour cette nuit, je te laisse soin de rendre les clés.
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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMer 26 Oct - 3:09

Je restais debout face à la fenêtre, face à des rideaux tirés pendant je ne sais combien de minutes. Plongée dans mes pensées, dans mes souvenirs de lui et moi, depuis que l’on avait créé ce « nous » je n’avais jamais été aussi heureuse, et je n’avais jamais autant profité de la vie qu’à ses côtés. Aujourd’hui je n’avais plus rien … que des souvenirs, des images, des instants, cela ne me suffisais plus j’avais besoin de le serrer à nouveau dans mes bras, de lui parler, de l’embrasser de pouvoir lui prouver à quel point je l’aimais.
Mes yeux s’étaient fermés quelques instants pour bloquer un flot de larmes à la fois nostalgiques, tristes et rancunières envers ma propre personne. Après tout il était parti pour me protéger, mais à quoi bon tenir à ma vie s’il n’est plus là ? A quoi bon m’accrocher si je ne l’entends plus me dire de tenir bon, de ne rien lâcher.

Je venais d’entendre des pas dans le couloir, ils se rapprochaient de plus en plus pour s’arrêter devant la porte. Je me doutais bien que c’était lui, mais étais-je assez lucide à présent pour m’en convaincre. J’avais abandonné arme et volonté de me battre contre quoi que ce soit. Je l’entendis rentrer et pris mon courage en mains pour me retourner face à lui, le revoir, ancrer son image à nouveau dans mon esprit même si je ne l’avais pas perdue, j’avais besoin de lui chaque seconde. Je refaisais enfin face à lui, bien qu’il avait l’air épuisé, à bout de force, qu’il semblait revenir d’une chasse, les poings en sang et les vêtements souillés, je me remémorais tout ce pourquoi je l’aimais tant, pourquoi j’étais venu jusqu’ici et pourquoi je n’abandonnerai pas. Il tenait une arme, je ne savais pas s’il avait craint que je sois un démon ou si c’était finalement qu’un simple réflexe. Il affichait des traits sombres et durs, et je ne savais même pas comment l’expression de mon visage avait réagis face aux siennes, mais mes yeux refusaient de quitter les siens.

Je tentais de retrouver, de rechercher une lueur dans son regard mais il était éteint, à la fois perdu et morne. Quelques secondes passèrent, silencieuses et interminables, puis il se retourna pour prendre un sac et se redresser, un bref instant de réflexion le fit hésiter puis il récupéra ses affaires placées sur la commode derrière lui, me tournant le dos, je ne savais que faire, mais je ne pouvais pas le laisser encore un fois s’éclipser. Il reprit la voix que je lui avais connue au téléphone le jour de mon anniversaire.

« La chambre est payée pour cette nuit, je te laisse soin de rendre les clés. »

Je le connaissais si bien, pour ne pas dire par cœur, et je savais très bien ce qu’il projeter de faire, s’en aller à nouveau, choisissant cette solution pour me protéger et pour mon bien. Seulement je refusais catégoriquement de le laisser faire, je savais pertinemment que des démons le suivait, qu’il devait se battre constamment mais cela m’était égal, je l’aiderai je ferais tout pour lui, et je voulais au moins lui prouvais qu’il fallait qu’il cesse de fuir, que nous pouvions rester ensemble malgré ces pourritures démoniaques.
C’est alors que je fis quelques pas vers lui réduisant l’espace à quelques centimètres à présent. Et d’une voix certes serrée et faible, je rétorquais sûre de moi :

« Non Ryan. J’en ai assez, je ne veux pas que tu partes encore, tu sais très bien que si tu le fais je te suivrais encore et encore, et je n’abandonnerai pas, surtout pas toi. »

Je sentais à nouveau des perles d’eau brûlantes couler sur mes joues et qui troublaient ma vue mais je ne m’abaisserais pas face à un tel affront.

« Ça m’est égal de devoir risquer ma vie pour pouvoir te ramener auprès de moi, parce que je te l’ai dit et tu sais que je t’aime Ryan. Et rien ni personne ne changera ce que je ressens, jamais. »

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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeJeu 27 Oct - 3:51

Je souhaitais en un sens qu'elle reste ici ce soir et se repose, d'un côté j'aurais la conscience tranquille mais pas seulement d'un point de vu tactique cela me laisserait de nouveau de l'avance et cette fois je ne commettrais pas la même erreur que celle-ci. J'étais déterminé, déterminé à la mettre en sécurité ou du moins faire en sorte que Zooey ne risque pas sa vie auprès de son compagnon. Mon amour pour elle n'avait en rien diminué, au contraire je l'aimais plus que hier et moins que demain. Néanmoins j'aurais trouvé ça égoïste de pouvoir prétendre à vivre auprès de cette chasseuse, elle qui attirait déjà les ennuis je ne souhaitais pas être un problème supplémentaire pour la jeune femme. Je ne souhaitais pas que notre histoire devienne une tragédie romantique à l'effigie de Roméo et Juliette. Je ne fuyais pas mes responsabilités au contraire, j'allais au devant de mes problèmes voulant par ailleurs les prendre à bras le corps. J'avais l'espoir qu'un jour je pourrais revenir auprès de la cadette Griffin. Impossible d'oublier en un jour, un mois, un année, une décennie ou le temps d'une vie le peu que j'avais vécu auprès de Zooey, c'était indépendant de ma propre volonté. le cœur avait ses raisons que la raison même ignorait.

Oui j'allais partir de nouveau et je n'en m'en cachait pas. J'étais entièrement sincère à son égard, je ne lui avais jamais menti jusqu'à présent et je ne comptais pas le faire aujourd'hui. C'était la base essentielle dans un couple... Mais qu'est ce que je racontais, nous ne l'étions plus hein ?Il fallait que je me fasse à cette idée. Zooey était tellement... La jeune patronne du Coffee Time trouverait un partenaire à sa mesure et beaucoup moins dangereux que moi quand à moi je ne me projetais avec grande difficulté dans le futur. A ses côtés j'y étais parvenu malgré le fait que j'avais appris à l'époque pour mon statut de prodige. Puis les choses s'étaient considérablement corsées et voilà où nous en étions. Moi je fuyais, elle me cherchait comment mieux résumé ceci par l'adage "Fuis moi je te suis et suis moi je te fuis." Je me retins de faire quelques pas en arrière lorsqu'elle se rapprochait de moi. Je ne voulais en cas afficher la tempête et le trouble qui sommeillait en moi. Des sentiments si contradictoires, je me demandais comment mon crâne n'avait pas explosé ou ne fumait pas.

Non Ryan. J’en ai assez, je ne veux pas que tu partes encore, tu sais très bien que si tu le fais je te suivrais encore et encore, et je n’abandonnerai pas, surtout pas toi.

Mes poings se crispèrent, sa voix avait été faible et pourtant si déterminée à la fois. Quelle tête de mule pourquoi Zooey refusait-elle donc d'entendre raison ?! Cette situation me détruisait, non c'était son absence qui me brisait entièrement nuance alors si je revenais c'était en un sens baisser les bras et faire la passade sur tous ces jours sans ma compagne. Je la vis pleurer et ça eu un réel impact sur moi, ma gorge se serrait considérablement me rendant aphone à cet instant. Je ne savais quoi répondre à ça, à vrai dire j'en avais pas la force.

Ça m’est égal de devoir risquer ma vie pour pouvoir te ramener auprès de moi, parce que je te l’ai dit et tu sais que je t’aime Ryan. Et rien ni personne ne changera ce que je ressens, jamais.

Je fis un pas puis deux en arrière, néanmoins mon visage avait perdu son masque d'impassibilité. Je craquais, ma forteresse se fêlait, non elle fondait comme neige au soleil. Elle était mon soleil, l'astre sans lequel le jour ne pouvait être, sans elle j'étais plongé dans l'obscurité la plus totale. Je le savais, je le sentis rien qu'aux battements irréguliers que suivait mon cœur depuis que j'avais su que la chasseuse était dans cette chambre. Ma main vint couvrir mes yeux quelques secondes, impossible d'afficher une quelconque neutralité. Je poussais un soupir mes muscles se relâchèrent signe d'abandon et pourtant avec le peu de force mentale qu'il me restait presque comme une supplication je lâchais échapper d'une voix suppliante et torturée.

Zooey, arrête...

C'était une mise à nu pour moi et sans que je puisse rien faire ma vue se brouillait. je baissais le regard constatant que des perles salées tombaient de mon visage pour venir s'écraser au sol. Depuis quand n'avais-je pas pleurer ? C'était tellement lointain que je ne m'en souvenais guère. Toujours est-il que c'était la preuve d'un profond mal être et d'un épuisement totalement physique et psychologique. Mes mains tremblaient bien que je m'agrippais compulsivement avec mon jean usé et taché. Ces jours avaient été les pires de toute mon existence, mon enfer personnel j'étais éteins et pourtant tout mon être mon poussait vers elle.
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MessageSujet: Re: I miss You |Zooey| I miss You |Zooey| Icon_minitimeMer 23 Nov - 1:52

Je ne savais pas si je devais m’arrêter vraiment mais mon cœur et mon esprit, même mon âme me poussaient à continuer. Je le voulais, jamais je n’aurais abandonné une personne si importante, que dis-je, vitale pour moi. Juliet n’a jamais abandonné Romeo, elle a cru jusqu’au bout en leur amour, et a préféré mourir que de vivre sans lui. Il y avait bien longtemps que j’avais lu l’œuvre de William Shakespeare, et je m’étais toujours demandé pourquoi elle agissait ainsi, sans prêter attention au danger, le bravant, mais aujourd’hui je crois bien que je n’avais jamais été aussi proche de Juliet, la ressemblance en aurait été troublante, à tel point que j’aurais avalé maintes doses de poisons ou me serais servi de nombreux poignards, pour pouvoir rester avec Ryan.

Je voyais qu’il ne restait plus de marbre face à mes phrases, que je pensais si fort, au point de devoir les répétées en criant s’il le fallait. Je sentais des larmes amoureuses parcourir mes joues, je ne pouvais les stopper, je ne pourrais jamais, pas tant que je ne serais pas à nouveau à ses côtés, dans ses bras, suspendue à ses paroles, plongée dans ses yeux…Tant de choses que je voulais avoir depuis plus d’un mois.
Il reculait de quelques pas, un mouvement de recul soudain, je ne le quittais des yeux et je le vis porter une main à ses yeux, abandonnant cette image froide voir glacial que je ne lui connaissais que depuis quelques minutes, un soupire de sa part vînt renforcer mon entêtement, je ne pouvais pas abandonner, pas maintenant. Si je devais faire une chose c’était celle-là, ne pas le laisser partir, le retenir s’il le fallait, le suivre, l’épier…mais chacun de ces plans s’effaçaient, je ne savais pourquoi mais je les ôtais de mon esprit, écartant ces possibilités à présent.

« Zooey, arrête… »

Sa voix était si différente que précédemment, si faible, blessée, torturée et suppliante. Arrêter ? Pour perdre ma raison d’être ? Pour regretter et me morfondre ?... Jamais, je n’arrêterais pas, il pourrait me détester à l’instant, me le dire, me le faire comprendre, je n’arrêterais jamais.
Je ne le quittais pas un instant du regard, je scrutais ses gestes, jusqu’à ce que je distingue des larmes dévaler ses joues, il restait là debout, face à moi et laissait ses sentiments et émotions reprendre le dessus. A l’instant même je ressentais une profonde douleur, mon cœur se serrait à cette vue, me prouvant une nouvelle fois que ma venue n’était pas vaine.

Il n’était qu’à quelques pas du meubles derrière lui, je pris une légère inspiration, et essuyer d’un revers de main ma joue, avant de m’élancer doucement vers lui, m’approchant lentement. Il ne me fallut que quelques secondes pour n’être qu’à une paire de centimètres de lui. Je le regardais et, légèrement tremblante, je passais ma main sur sa joue gauche pour lui relever délicatement la tête vers moi, les yeux toujours inondés, je les plongeais à nouveau dans les siens. Après toutes ces longues et interminables semaines je touchais sa peau à nouveau, je pouvais sentir une nouvelle fois sa chaleur. Mon autre main rejoignait son cou avant de poser mon front contre le sien, je chuchotais à présent, la voix toujours autant serrée, faible mais sûre :

« Ryan…je t’en supplie, ne pars pas à nouveau, ne me laisse plus, je ne pourrais pas le revivre, j’ai tant besoin de toi…tant besoin que tu sois près de moi, je ne veux que toi…pour toujours.. »

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