Lucifer Rising
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Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey]

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Anonymous

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MessageSujet: Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 23:31

Zooey & Luke



Je saute hors de mon lit – miteux – et ouvre mes rideaux –tout aussi miteux. Je lève les yeux au ciel. Le bonheur du chasseur qui gagne un peu – voir pas du tout – sa vie : les motels. Bon, quand je dis miteux, j’exagère. Je suis tombé sur bien pire. Mais vraiment pire. Genre le motel qui fait ami-ami avec les rats, vous voyez ? On trouve vraiment de tout, quand on voyage à travers les Etats-Unis, croyez-moi. Là, je me plains plutôt parce que ça fait quelques temps que je suis là, et que je ne suis plus habitué à rester plus d’une ou deux semaines au même endroit. C’est assez déprimant, quand on y pense. Se dire que je suis maintenant incapable de me poser. Mais je me dis que dans une autre situation, ça pourrait être différent. Si Némésis était hors-jeu, par exemple, ou que je n’étais pas là pour empêcher Lilith de détruire un autre sceau… Ce sont de maigres arguments, mais c’est toujours mieux que rien.
J’ouvre la fenêtre, et laisse l’air frai du matin s’engouffrer dans ma chambre. J’inspire un grand coup. C’est une belle journée qui s‘annonce. Il fait très beau, et je ne bosse pas. J’ai un poste à mi-temps de maître-nageur à la piscine municipale. Comme je ne savais pas combien de temps j’allais rester, je me suis débrouillé pour trouver de quoi me payer la chambre et tout le reste. Ce n’est pas trop mal payé, à vrai dire. Pas grand-chose, mais mieux que ce à quoi je m’attendais. Et puis si j’ai besoin de dégager, je sors l’excuse de l’agent du F.B.I, de l’US Marshal ou de n’importe quoi d’autre pour me couvrir et le tour est joué.
Je regarde l’heure à ma montre, qui ne me quitte jamais. C’est un cadeau de ma mère, ça fait quinze ans que je l’ai, et elle est toujours en pleine forme. Elle m’est très précieuse. Il est à peine neuf heure du matin, j’ai encore le temps. J’ai rendez-vous avec Zooey dans la forêt dans quelques heures. Ça peut sembler bizarre, de se retrouver dans un endroit pareil, mais elle s’y sent bien, elle y passe beaucoup de temps. Elle m’a demandé de la retrouver là-bas hier, quand je suis passé au bar. Je crois qu’elle a besoin de me parler.
Je m’étonne encore de cette relation que nous avons. La facilité avec laquelle je me suis ouvert à elle me déconcerte vraiment. Je n’ai jamais été un garçon très ouvert, surtout après le meurtre de ma mère. Autant dire qu’après la disparition de Jinx, je me suis encore plus enfermé sur moi-même en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Mais avec Zooey, c’est différent. Après seulement quelques semaines passées dans son bar, nous parlions de nos plus profonds secrets, sans barrière. Nous déchargions toute notre peine l’un sur l’autre alors que nous étions des quasi-inconnus. Ça a peut-être été facile pour elle, étant donné que mon père lui a sauvé la vie, mais pour moi, qui n’ai jamais été le genre de personne à étaler ses sentiments, c’est tout nouveau, et je ne sais pas trop comment gérer ça.
Je secoue la tête de frustration, et décide de clore le sujet pour le moment. Je devrais être heureux d’avoir enfin quelqu’un à qui me confier, au lieu de me poser des questions. Alors je m’interdis fermement de ressasser ce sujet à nouveaux.
J’entre dans la douche, histoire de me réveiller complètement. L’eau fraiche me fait du bien. Je prends rarement des douches chaudes, même en hiver. L’eau froide réveille les muscles, l’eau chaude les endort.
Je me sèche, et m’habille d’un jeans délavé noir, d’un t-shirt unis bleu pâle et d’une paire de baskets Nike toute défoncée. Une fois prêt, j’attrape mon sac. Il est lourd, mais je m’y suis habitué. Je ne quitte jamais mon matériel. Bouteilles d’eau bénite, couverture avec pentacle, corde imbibée d’eau bénite, flingues, recharges de gros sel, essence, briquet, je ne manque de rien. Je ne me laisse jamais surprendre, je suis bien trop parano pour ça. Puis je descends, et sors du motel. Il se situe un peu en dehors de la ville, et je prends donc ma vieille voiture, une Mercedes 450S de 74. C’est une vieille caisse, pas très belle, mais elle roule vraiment bien. C’est l’une des seules choses qu’il me reste de mes parents. C’était la première voiture de mon père. Il l’a eu d’occasion, et ma mère m’a raconté à nombre incalculable de souvenirs qu’ils avaient là-dedans. J’en ai d’ailleurs eu beaucoup, aussi. Ils ne l’ont jamais vendu ou jeté. Mon père l’a entretenu jusqu’à ce que j’aie mon permis pour que je puisse en hériter.
Je me rends en centre-ville, et achète un truc à manger ainsi que les journaux locaux, à la recherche d’une affaire dans le coin. Je ne trouve rien de spécial, et je finis par reprendre la route. Je me gare à quelques centaines de mètres de la forêt et m’y engouffre quelques minutes plus tard. Je ne marche pas longtemps avant de trouver Zooey, adossée à un tronc d’arbre, plongée dans un bouquin. Je souris, et m’écris :

« Zooey ! »

Elle sursaute et relève la tête, méfiante. Quand elle me reconnaît, elle me sourit, et range son livre dans son sac. Puis elle accoure vers moi, et me saute au coup. Je lui rends son étreinte amicale, un peu étonné – je ne suis pas vraiment un habitué des contacts physiques – puis lui dit :

« Alors, tu vas bien ma belle ? »
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MessageSujet: Re: Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Icon_minitimeVen 2 Sep - 1:34

Je venais de posais mon stylo, et de fermer mon journal. Déjà 3.45 ?! Le temps passe trop vite, je passais alors mes pieds sous ma couette et éteignais ma lampe de chevet, m’endormant jusqu’au matin. Les rayons du soleil venaient de traverser mes rideaux, et s’installaient sur mes paupières encore closes. J’ouvrais un œil, dérangée par cette soudaine lueur intense. Une grimace venait de prendre forme sur mon visage, je plissais les yeux. Je regardai l’heure, 7.02. A peine endormie me voilà déjà réveillée, heureusement que j’en ai l’habitude sinon je serais vraiment exténuée. Je me tournais sur le dos et m’étirait longuement en baillant. Je me relevais, assise, les cheveux en bataille, les yeux ouverts mais dans le vague. Je regardais devant moi, n’ayant pas conscience que je restais bloquée comme ça pendant plusieurs minutes. Je fixais le tableau de photos en face de mon lit me rappelant les jours où elles avaient été prises. Puis je secouais la tête et poussais la couette pour poser mes pieds à terre et me lever. Je me dirigeais vers ma fenêtre et ouvrais mes rideaux, puis ouvrais la fenêtre, laissant la fraîcheur du matin aéré la pièce. Je passais devant ma coiffeuse et riais à ma tête, j’avais l’air d’un zombie du clip de Thriller.
Je trainais les pieds jusqu’à la salle de bain et vu l’heure je me faisais couler un bain, aujourd’hui s’était Gabriella qui faisait l’ouverture, je lui avais dit que je ne voulais pas travailler. Je mettais alors quelques billes de bains parfumés dans l’eau et retournais dans ma chambre, je sélectionnais une serviette de bain, et pris mon IPod puis je retournais auprès de la baignoire, accrochais la serviette et branchais mon IPod sur la chaîne que j’avais mise dans la salle de bain : la musique c’est sacré. Je mettais alors la playist en route, et me déshabillais, pour rentrer dans mon bain, pour me relaxer.
Je suis restée une bonne heure dans l’eau avant de sortir, prendre la serviette et me peigner. Je finissais de me sécher et sortais pour aller dans ma chambre et m’habillais : je prenais un slim foncé délavé et un top rouge foncé. Je marchais pour descendre dans la cuisine, faire mon petit déjeuner. Je vivais seule, dans la villa que mes parents m’ont laissée. Spacieux, silencieux mais j’aime être seule … non, en fait, je n’aime pas, je m’y suis juste habitué. Je me servais un cacao, pas besoin de caféine pour tenir, et un bol de céréales accompagnés d’un verre de jus d’orange. J’aimais prendre un petit déjeuner complet et calme, ça m’arrivais rarement c’est vrai, mais j’appréciais lorsque cela arrivait. Je m’asseyais sur un siège du bar de ma cuisine et dégustais mon en-cas.

Il était 9.35 à présent, et j’avais donné rendez-vous à Luke en forêt dans quelques heures. Luke Matthews, un jeune homme de 24 ans, chasseur lui aussi. Il était venu un soir au Coffee Time. Puis ses visites étaient devenues plus fréquentes, je le servais à chaque fois, et un beau jour on engagea la conversation. Très vite, et c’est là que se fût étrange parce que … on se confiait l’un à l’autre, on parlait de nos peines, nos problèmes, notre passé, tout ce que l’on avait sur le cœur. Une confiance irréprochable s’était installée entre nous. Confident, je crois que je peux l’appeler ainsi, confident, ami, et personne de pleine confiance, gentil, souriant, drôle vraiment agréable. Tout cela pour dire, que l’on se revoyait souvent pour rire et parler ensemble. J’avais seulement besoin de parler avec lui, parce que je savais qu’il m’écoutait et il le savait en retour que c’était le cas aussi. Une fois mon déjeuner fini, je ranger tout et mettais mes talons et mon sac. Nul besoin d’une veste il fait chaud à souhait. Je sortais alors, n’oubliant pas mon journal, qui me suit partout. Je fermais la porte d’un double tour de clef et me dirigeais, à pied vers la forêt. M’arrêtant dans le Starbuck pour acheter un frappé grenadine et repris ma route.
J’arrivais en forêt, l’endroit où je me sentais le plus en sécurité, plutôt étrange mais c’est là où je me sentais à l’aise. A mes 14 ans Gabriella et un chasseur m’avait sauvés, le chasseur s’était le père de Luke, et oui, le monde est petit, et j’en suis éternellement reconnaissante, reconnaissance que je reverse aussi envers Luke qui le mérite aussi. Je posais mon sac et m’asseyais avec mon journal pour écrire, calme et détendue, j’écrivais ce qui me passait par la tête, gribouillais un peu, un journal intime quoi. Je n’attendais finalement pas longtemps avant d’entendre crier mon prénom, j'avais levé la tête et regardais autour par pur réflexe de chasseuse, et finalement mon prénom avait était crié par une voix familière celle de Luke, je levais les yeux et rangeais illico mon journal pour pouvoir m’élancer vers lui et le serrer dans mes bras. J’en avais besoin, et j’étais heureuse de le voir.

« Alors, tu vas bien ma belle ? » me demanda-t-il
Je finissais alors de le serrer et me redresser pour lui répondre en souriant :
« Je vais bien, et toi Lucky ? »
Il détestait ce surnom, et moi j’adorais le taquiner avec, en tout bien tout honneur, juste pour rire et le voir rire.

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MessageSujet: Re: Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Icon_minitimeSam 3 Sep - 21:55

Zooey & Luke



Elle relâche notre étreinte et me fait un grand sourire :

« Je vais bien, et toi Lucky ? »

Je grimace quand elle prononce ce surnom ridicule. Zooey est la seule personne a m'appeler comme ça, et elle sait très bien à quel point ça m'agace. Mais je lui pardonne à chaque fois, c'est bien ça le problème. Le fait qu'elle me taquine ne me dérange pas plus que ça. Encore quelque chose que je ne comprends pas. Pourquoi suis-je comme ça avec elle ? Aussi indulgent, aussi gentil... Je ne suis pas comme ça d'habitude ! Je me sens tellement bien avec Zooey que ça en devient inquiétant. Avec Némésis dans le coins, il faut que j'évite de m'attacher aux gens, de quelque façon que se soit. Et cette amitié grandissante est un moyen de plus pour elle de m'atteindre. Une fois qu'elle en aura fini avec Jinx... Je secoue la tête. Elle n'en finira jamais avec Jinx. Je la ferai sortir de son corps bien avant, c'est une promesse.
Mon regard se fait vague quand je pense à mon amour perdu. Je cligne des yeux et me concentre à nouveau sur Zooey.

« Je m'en sors plutôt bien, je lui dit en souriant. »

C'est vrai. Je m'en sors plutôt bien, pour l'instant. Tant que je n'aurais pas croisé la garce, ça ne pourra qu'aller bien.
Je sais qu'elle est à Salem. Mais je n'ai pas encore eu l'occasion de la voir. Encore heureux, parce qu'une bataille en pleine ville, à coup d'eau bénite et de paroles empoisonnées, avec autant d'humains autour, aurait été difficilement explicable. De plus, je n'ai pas encore trouver le moyens de l'exorciser, et surtout de savoir si ma bien aimée est toujours envie.
C'est ça qui m'inquiète le plus. Me dire que cette enveloppe charnel est vide, que Némésis ne laissera derrière elle qu'un corps sans vie. La pensée même de cette idée me révulse. Jinx est toujours là. Je le sais. Sa vie difficile l'empêche de combattre la démone, voilà tout. Elle n'est pas forte moralement, et n'est pas une chasseuse. Depuis quatre ans, elle doit être à peine consciente de ce qui lui arrive. C'est une consolation, de me dire que toutes les horreurs commissent par Némésis ne la hanterons pas... Tout du moins je l'espère. Parce que sinon...
Je frisonne et me reprends. Je fais un grand sourire à ma brune amie :

« On marche un peu ? Je n'aime pas trop rester immobile. »

Elle acquiesce avec un sourire rayonnant, et nous nous mettons en route. Nous marchons doucement, prenant le temps d'observer le paysage qui nous entoure. Nous nous enfonçons de plus en plus dans la forêt. Petit à petit, tout se fait plus sombre. Les arbres, de plus en plus touffus, laissent de moins en moins passer la lumière du soleil, qui ne filtre plus que par de minuscules rayons. A nos pieds, le chemin de terre se fait de plus en plus étroit, entrecoupé de ronces et de racines. On entends à peine le chant des oiseaux, assez loin maintenant. Il fait bon, et tout est calme. Très vite, je me sens me sentir mieux, plus relaxé. Néanmoins, je reste sur mes gardes, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver.
J'entoure Zooey d'un bras, dans une accolade amicale. Elle vient se blottir contre moi, tout en continuant à marcher, toujours plus profondément dans la forêt.

« Alors, qu'as-tu a me dire ? C'est à propos de Gabriella ? Tout se passe bien au bar, j'espère ! Neela se débrouille plutôt bien, non ? »

Je réfléchi quelques secondes :

« Ou alors c'est Ryan. Comment ça avance avec lui ? Toujours meilleurs amis ? »

Zooey connait Ryan depuis son enfance. Ils sont très proches, mais Zooey a des sentiments beaucoup plus fort pour lui. Le problème, c'est qu'il est plutôt du genre frivole, et qu'elle ne sait pas ce qu'il ressent pour elle. Personnellement, je suis persuadé qu'il l'aime, mais elle ne me croit pas quand je le lui dit.
Je tourne un regard mélancolique vers elle. Comme je lui envie cette situation... C'est stupide et immature, mais ça me rappelle l'époque ou j'enchainais les copines parce que j'avais peur d'affronter mes sentiments pour cette belle brune au beau regard d'ébène...
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MessageSujet: Re: Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Icon_minitimeLun 5 Sep - 21:13

Je lui avais demandé comment il allait, et sa réponse tardait quelques peu à venir. Je le regardait et il était plongé dans ses pensées, je ne savais pas trop à quoi il pensait…
Il m’avait vaguement parlé de sa petite amie, Jinx je crois … Je savais juste qu’elle avait était possédée par un démon. Il pensait sûrement à elle, je sais que de perdre un être cher est affreusement douloureux et c’est dur de réaliser qu’il ne sera plus à nos côtés.

Pour ma part c’était plus compliqué. Je me souviens de cette nuit où quelqu’un avait frappé à la porte de la maison j’étais dans mon lit, j’avais pris mon journal et je regardais des vidéos sur internet, m’inspirant de quelques personnages pour écrire des petites nouvelles. J’étais en tailleur au milieu de mes gros coussins sur mon lit, mon chat était avec moi, il dormait calmement. Gabriella avait été ouvrir et je l’entendais crier et pleurer, j’étais descendu en trombe au palier de la porte. Là se tenait un homme, la quarantaine et il avait une mine plutôt peinée. Je me demandais ce qu’il voulait, puis il se penchait vers moi et m’annonçais que mes parents étaient morts. Cet homme c’était le père de Luke, et je ne sais pas si c’est pour ça mais je pense que je m’entends aussi bien avec lui grâce à son père. Ils sont quasiment pareil, ils ont beaucoup de qualités et j’ai une confiance aveugle en lui, bien que je n’ai pas revu son père depuis bien longtemps il me le rappel.
Je me confie à lui, et vice-versa, cela me fait très plaisir d’avoir quelqu’un à qui je peux tout dire.
Il me dit alors qu’il allait bien. Je ne le croyais pas trop mais il ne voulait pas y repensé je pense. Pis il me proposait de marcher un peu, j’acquiesçais avec plaisir. Je marchais calmement observant d’abord mes pieds pour ne pas tomber, écoutant autour si nous n’étions pas suivis, tout ceci était devenu des réflexes de ma part, des réflexes de protection. On s’enfonçait, marchant côte à côte, dans la forêt et le silence s’installait. Parfois briser par une brindille sous nos pieds ou un soupire.

Puis je senti son bras se posait sur mes épaules, il me faisait sourire, et je pouvais le dire je le considérais comme le frère que je n’ai jamais eu … Juste après son geste il me posait des questions sur ce que je devais lui dire, si c’était à cause de Gabriella ou de Neela, ou encore du bar.

" De ce côté là tout va bien on s'est organisé avec Neela et elle est super ! "

Je secouais la tête en souriant, puis il se mit à parler de Ryan, et un sourire béat vînt illuminait mon visage puis je baissais la tête je sentais que je rougissais, et je détestais ça, c’était la chose qui me trahissais sur mes sentiments.

« Oui…c’est Ryan »

J’avais parler d’une petite voix timide et heureuse à la fois, je ne savais pas s’il avait remarqué que pour la première fois depuis des années je souriais sincèrement.
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MessageSujet: Re: Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Icon_minitimeVen 9 Sep - 17:23

Zooey & Luke



Un sourire joueur fleuri sur mon visage. Ryan, hein ? Comme c'est intéressant... Le petit garçon est-il enfin devenu grand ?
Je regarde mon amie un long moment. Elle est rouge tomate, mais elle aborde un sourire comme je ne lui en ai encore jamais vu. Elle semble vraiment heureuse et ça fait plaisir à voir. Je la serre un peu plus contre moi, une façon comme une autre de montrer que je suis à fond avec elle dans cette histoire.

« Ça y est, hein ? Il t'a dévoilé ses sentiment, pas vrai ? Je le savais ! Combien de fois je te l'ai dis, déjà ? Cents ? »

Je me détache d'elle et lui tire la langue, joueur. Elle est encore plus rouge que tout à l'heure, et cette situation m'amuse beaucoup. On dirait une adolescente face à son tout premier amour, malgré ses 22 ans, ce qui me pousse à me demander si ce n'est pas effectivement le premier, tout du moins depuis son copain démoniaque...

« C'est la première fois ? Enfin, depuis, tu sais... »

Je ne finis pas ma phrase. Parler de ça la dérange, et je la comprends. Mon père a beau l'avoir sauvé, il n'a pas pu sauver ses parents. Il est arrivé trop tard, ils étaient déjà mort quand il a combattu le démon. Je le sais, parce que cette chasse est l'une des dernières qu'il a fait avant que je découvre la vérité. Je me souviens très bien de son voyage à Salem. Il en était revenu le bras gauche cassé et le dos traversé par une énorme blessure dont il fallait changé le bandage toutes les semaines. Ce n'est pas le genre de choses qu'un ado en pleine crise existentielle oublie. Surtout quand il est obsédé par tout ce que son père lui cache.
Je me tourne à nouveaux vers Zooey et lui fait un sourire penaud :

« Désolé, je n'aurais pas du demander. C'était indiscret, et je sais à quel point cette histoire est un souvenir douloureux pour toi. Je suis vraiment, vraiment désolé, Zooey. »

Je me tiens face à elle, et la regarde droit dans les yeux, pour lui montrer à quel point je m'en veux. Elle me souri et accepte sans problème mes excuses, ce qui me soulage. Je ne souhaitait pas la blesser, je suis juste trop curieux. Je le sais, et je n'arrive pas à changer. Je me répète souvent que ma curiosité me perdra, et ça a bien failli plusieurs fois. Mais rien à faire, j'ai toujours besoin de tout savoir. Je suis comme ça.
Nous reprenons notre marche parmi les arbres touffus de Salem. Je l'écoute avec attention alors qu'elle me fait un résumé de tout ce qu'il s'est passé avec son serveur préféré. Je reste tout de même attentif, d'autant plus qu'elle ne l'est plus du tout, perdue loin, très loin dans des souvenirs heureux. Non, vraiment, je ne me rappelle pas l'avoir vu aussi épanouie, et j'en suis vraiment très heureux pour elle. De plus, écouter ses aventures de cœur me permet de mettre de côté les pensées noires que je ressasse sans cesse.
Nous débouchons dans une clairière, et je m'immobilise, l'arrêtant au passage. Elle me dévisage, d'abord surprise, puis elle suit mon regard et s'immobilise à son tour.
La clairière est parfaitement silencieuse. Ce qui serait tout à fait normal si un campement n'y étais pas installé. Normalement, il devrait y avoir de l'activité, que ce soit cris ou ronflements. Ça ne devrait pas être silencieux comme ça. Je me tourne sans un bruit vers Zooey, et lui fait signe de s'approcher silencieusement des tentes. Elle acquiesce, et nous nous séparons pour en faire le tour. Entre temps, j'ai sorti une arme chargée de gros sel de mon sac.
J'ouvre une tente. Vide. Pareille pour l'autre. Je m'agenouille et observe les cendres. Elles sont froides, le feu doit être éteints depuis un petit bout de temps. Je me redresse et observe les alentours alors que Zooey cherche un indice parmi les affaires éparpillées des campeurs. Je tourne mon regard vers l'opposée de notre lieu d'arrivé, car je suis sûr d'avoir aperçu quelque chose. Je m'approche d'un grand arbre, doucement. C'est bien ce que je pensais. Je me tourne vers Zooey, qui vient vers moi, curieuse de savoir ce que j'ai découvert. La voie et le regard grave, je lui annonce :

« C'est un Wendigo. »
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MessageSujet: Re: Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Icon_minitimeMer 5 Oct - 23:14

Au moment où j’avais prononcé les mots « C’est Ryan » avec un sourire il ne pouvait s’empêcher de sourire aussi et de me dire qu’il le savait, qu’il s’en doutait, à vrai dire il avait raison et il en profitait pour me charrier, gentiment mais cela me faisait rougir et sourire à la fois, parce que j’étais heureuse à présent.

« Oui au moins une bonne centaine de fois par jour… »

Je riais et lui aussi. Puis il me demandait si c’était la première fois depuis mon ex-petit copain qui s’était avéré être un démon, je n’aimais pas remuer ce souvenir, cela me rappelait mes parents d’une part et le fait que j’avais été une belle idiote sur ce coup-là d’autre part. J’avais cru et accordé une confiance aveugle en un démon, comment j’avais pu … cette réflexion me faisait secouer la tête. Je marchais toujours avant de voir Luke se tourner vers moi et s’excuser, je lui souriais, après tout c’était le passé et rien ne pourrait le changer.

« Tout va bien Luke ne t’en fait pas, et oui c’est la première fois depuis … »

Je tenais tout de même à lui répondre, en souriant, je devais faire table rase de tous ces évènements. Il n’y était pour rien et son père nous avait sauvés moi et ma sœur. Je savais que Luke avait beaucoup souffert de l’absence de son père, et il en avait vu beaucoup dans son enfance. Je lui souriais, lui confirmant que ce n’était rien, sa curiosité ne me dérangeait nullement. Il souriait et nous reprenions notre marche dans la forêt, le vent agitait doucement la cime des arbres, laissant un bruissement de feuilles résonner. Je ne pu m’empêcher de raconter tout ce qu’il s’était passait avec Ryan, je savais qu’il voulait dans le fond le savoir et je satisfaisais sa petite source de curiosité avec le sourire. Je restais rouge tout au long de mon récit, comment ne pas l’être c’était un peu comme si mon plus grand rêve se réalisait, comment ne pas être émue et chamboulée ? Chaque histoire d’amour m’aurait paru si absurde il y a quelques semaines, et pourtant aujourd’hui c’est semblable à un paradis constant. Je venais à peine de finir mon discours et il y avait tant de chose à dire, mais je préférais me stopper.

Je venais de faire quelque pas et Luke s’arrêta, il m’arrêta aussi, me tenant par le bras je me demandais ce qu’il lui arrivait et je me tournais vers lui, surprise, puis je vis qu’il portait son regard fixe derrière moi et je me retournais avant de me stopper net. Un campement se tenait, trois tente en tout, des amis ou une famille, mais personne autour et à l’intérieur il ne me semblait pas.
Luke me fit signe de s’approcher des tentes pour voir si toutefois quelqu’un y demeurait. Je le vis prendre une arme et des cartouches de sel, et je l’observais avant de me tourner vers la troisième tente pour la découvrir vide, comme les deux autres. Je regardais Luke se diriger vers les cendres, à sa réaction cela ne présageais rien de bon, je le voyais se relever et se diriger aux alentours, me laissant au milieu des affaires qui jonchaient le sol. Je me mettais accroupie et fouillait en cherchant quelque chose, une carte, un programme de randonnée, tout ce qui pouvait expliquer l’absence des campeurs. Je m’agenouillais à l’entrée d’une des toiles tendue au milieu de l’herbe fraîche et posais mes mains sur les sacs de couchages vides, des sacs, et des vêtements, pour atteindre un téléphone portable. Une fois pris je me redresse et regarde ma main d’appuie qui est couverte de sang, à ma grande surprise. Je me relevais et voyais une étendue rougeâtre sous mes genoux, ce qui me fit me lever, le jean taché. Je ne craignais pas le sang mais tout ceci me troublait, j’avais peur de ne pas pouvoir venir en aide aux randonneurs.

Je fouillais rapidement dans le téléphone pour découvrir un nom : Harrington et seulement des sms de courtoisie. Je relevais la tête et regardais aux alentours et voit Luke s’approchais d’un arbre, curieuse et méfiante je m’approche de lui, les genoux et la main gauche tachés de sang. Il se tournait vers moi, une expression terne et froide se lisait sur son visage, comme s’il venait de voir un fantôme, plutôt ironique puisqu’il m’annonce qu’un Wendigo est derrière tout ceci.
Je le regardais et fronçais les sourcils avant de glisser ma main dans le bas de mon dos pour atteindre mon couteau qui ne me quittait jamais. J’accordais à Luke un regard changé, affichant seulement un instinct : celui de la traque et la chasse.

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MessageSujet: Re: Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Icon_minitimeMer 19 Oct - 23:39

Zooey & Luke



Zooey sort rapidement le couteau qu'elle garde toujours avec elle alors que je range mon arme pour sortir un petit bidon d'essence et un briquet. Un seul moyen de tuer un Wendigo : le faire cramer. Alors que je m'apprête à m'enfoncer dans les profondeurs de la sombre forêt de Salem, je remarque des taches rougeâtres sur la main et le jeans de mon amie. J'écarquille les yeux, étonné :

« Mais... Tu saigne ? »

D'un geste de la tête, elle m'indique l'entrée d'une des tentes, et j'aperçois très vite du sang parmi les affaires. Je me mord la lèvre d'inquiétude. Du sang... J'espère que ça ne veut pas dire qu'ils sont déjà morts...
Une fois mes observations terminées – je ne peux de toute façon en tirer aucune conclusion – je rejoins rapidement Zooey là ou je l'ai laissé, devant l'arbre sur lequel j'ai trouvé la trace de griffure. Elle me tend alors un portable, mais là encore, je n'en obtient rien. Le nom – Harrington – ne me dit strictement rien, et les messages ne donnent aucune information sur les campeurs. Je soupire, soudainement fatigué, et m'assois sur un tronc d'arbre coupé. Je commence à réfléchir. Je n'ai encore jamais chassé de Wendigo, c'est une première. La seule chose que je sais parfaitement, c'est qu'il faut y foutre le feu pour s'en débarrasser et je n'ai reconnu sa trace que grâce au souvenir d'une photo montrée par mon père. Je sors de mon sac son carnet, qui contient toutes les informations nécessaires sur les créatures qu'il a déjà chassé. Tout bon chasseur en a un, ça lui évite bien souvent de se retrouver dans une très mauvaise posture, genre mort. Je parcourt rapidement la page concernant les Wendigos, et imprime les infos importantes. Je retiens le « lame en argent », « plus puissant la nuit » et le « créature qui dévore l'espèce humaine ». Bien, bien. Sympathique tout ça. Ça promet des étincelles. Je lève les yeux vers Zooey et lui lance, grave :

« Il va falloir qu'on se dépêche, avec un peu de chance, il y a peut-être toujours des survivants. Tu devrais prévenir quelqu'un, ta sœur ou Ryan. Dis-leur que si dans 24 heure, nous ne sommes pas revenus, ils doivent partir à notre recherche. Normalement, il n'y aura aucun problème, mais on ne sait jamais, je préfère que quelqu'un sache ou nous sommes. »

Pendant qu'elle s'exécute, grave et sérieuse, je m'enfonce légèrement derrière l'arbre, en quête d'indices, mais je ne trouve rien. Zooey me rejoins rapidement, et je me tourne vers elle en soupirant :

« Je t'avoue que je n'ai jamais chassé de Wendigo... D'après mon père, il est plus puissant la nuit, il faudrait donc qu'on en ai fini dans, au plus, quatre heure, mais ça risque d'être compliqué... Mais on a pas le choix, on ne peut pas se permettre de le laisser en liberté comme ça... Par contre, ton couteau ne sera pas d'une grande utilité, l'argent est plus efficace. »

Je farfouille dans mes affaires et en sort un couteau de taille moyenne, semblable à celui de mon amie, et le soupèse.

« Il est un peu plus lourd que le tiens, lui dis-je en le lui tendant, mais ça devrait aller. Ça ne te dérange pas ? Si tu veux rentrer, dis-le moi. »

Je lui souris gentiment. Je ne lui ai même pas demandé son avis, pris par l'excitation de la chasse, même si je pense qu'elle à autant envie que moi de se débarrasser de cette bestiole.
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Dur d'avoir de vraies conversation quand on est un chasseur ! [Zooey] Vide
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